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GALIE, subst. fém. |
[T-L : jalie ; GD : galie2 ; DEAF, G86 galer (galie) ; AND : Ø ; FEW XVII, 474a : wala] |
"Fille légère" : ...Et tenir en leur bras toute nuit le galie ([Bât. Bouillon C., c.1350, 19]). Mais Blanche fu saisie assés tost de la gent, Qui li ont dit : "galie ! n'escaperés noient. Vo ribaut malostrus sera pendus au vent ! ..." ([Baud. Sebourc B., t.1, c.1350, 199]). [Autres ex. ds T-L IV, 1548] "Regarde chi endroit, amis, quelle galie Je vois mener Garsile, qui tant a signourrie. Auque nuit l'avera, ens en sa compaignie..." ([Baud. Sebourc B., t.1, c.1350, 229]). Il mengna et si but de che bon vin sor lie, Au vespre li fist-on avoir une galie ([Baud. Sebourc B., t.2, c.1350, 91]). |
REM. T-L rattache ce mot à la famille de *gadailo (cf. FEW XVI, 5a) ; cf. aussi DEAF, G 86, s.v. galie : «les deux familles se sont rejointes, de sorte qu'une décision est difficile ou même impossible» ; cf. aussi T-L IV, 1534-1535 : jäel ; DEAF, J 31-32 : jael. |
DMF 2020 - Synthèse |
Hiltrud Gerner |
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