"Furet" : Pour la posture [sic ; l. pasture] aus fuyrons ma dame au parc de Pons, pour 1 an feny à la Magdeleine (...) : pour tout XLV s. fors. (Comté Champ. Brie L., t.3, 1347-1348, 453). Furo (...) : furron, une beste qui prent connilz es terriers (Aalma R., c.1380, 159). Et le furon doit estre enmuselé, quar autrement il occiroit le connin dedanz, et n'istroit de deux ou de trois jours des fosses, mes se demourroit dedanz et l'i mengeroit (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 228). Aussi, s'il n'a furon et il veult prendre les connins qui sont dedanz les fosses, il les puet fere saillir hors avec la poudre d'orpiment et de souffre et de mierre (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 228). ...pluseurs gens non-Nobles, Laboureurs et autres (...) ont et tiennent avecques eulx furons, cordes, laz, fillez, arbalestes et autres engins à prendre grosses bestes (...) dont la chace ne leur appartient (Ordonn. rois Fr. B., t.14, 1451, 237). ...si ont prins plus de six dozennes de connins, car ilz avaient troys furons. (Comptes roi René A., t.3, 1479, 290).

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[Dans un cont. grivois]

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P. métaph. "Sexe de l'homme" : Si son furon a fourragé l'ostel, il n'en peut mais (C.N.N., c.1456-1467, 161). Il est vray, je ne le veil pas nyer, que voirement je prins son furon et le boutay en ma duyere (C.N.N., c.1456-1467, 161). Esprivier quaile persecute ; Furon suit apres le connin (GAGUIN, Passe temps oisiv. T., 1489, 382).

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[Dans une compar.] : Il failloit qu'il vint sus ou jus La fournir a son appetit, Car qui ne fonce de quibus Paistre l'appetit sensitif ? Il se monstrit ardant, hastif, Serchant par tout comme ung fuiron, Et si n'estoit jamais retif, Farouche, ne dur a l'esperon (COQUILL., Oeuvres F., 1478-p.1494, 16).