C.N.R.S.
 
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     FURT     
FEW III furtum
FURT, subst. masc.
[T-L : furt ; GD : furt ; FEW III, 911b : furtum]

"Vol, larcin" : Aussi il [le chevalier] les peut demander [ses biens] à ceulx qui les lui ont ostez par action de violence ou par action de furt. (BOUVET, Arbre bat. N., c.1386-1389, 118). ...elle a recognu avoir fait le dit furt, elle a esté condempnée à soustenir pour ce peine corporele (Doc. Poitou G., t.5, 1388, 346). ...le furt commis en ostant le pain, char et sel que le varlet du curé d'icelle ville faisoit porter avec lui (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 240). ...le furt fait en ostant au varlet dudit curé de Rungy les bezaces d'icellui, esqueles avoit pain, et char, et sel, pour la garnison de l'ostel et despence dudit curé (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 246). Vin beu est vile sepulture, Car il incite les pensees A furtz, a mort, a gieux, a ire (ROBINET, Compl. François H., p.1420, 60). ...en troys manieres peut estre fait et perpetré furt et larrecin d'autruy (Cout. instit. Anjou Maine B.-B., t.2, 1437, 288). ...le roy vouloit que, pour bien repeupler sa ville de Paris qu'il disoit avoir esté fort depopulée, tant pour les guerres, mortalitez et autrement, que toutes gens de quelque nacion qu'ilz feussent peussent de là en avant venir demourer en ladicte ville, et en icelle et es faulxbourgs et banlieue ilz peussent joyr de toutes franchises de tous cas par eulx commis, comme de murdre, furt, larrecins, piperies et tous autres cas, reservé crime de lese majesté ; et aussi pour resider ilec en armes pour servir le roy contre toutes personnes. (ROYE, Chron. scand., I, 1460-1483, 174). ...et quant ilz avoyent coeulliét proye à volenté, retournoyent de nuit et au travers des bois, hayes et sentiers incognus et rentroyent [,] comme font loupz en leurs tanières, au chasteau de Bellamont, qui lors estoit comme receptable ou vasseau de furt, murtre, larrechin et execrable tirannie (MOLINET, Chron. D.J., t.2, 1474-1506, 205). ...supposé ores que les hommes n'ayent pas congnoissance des furtz, larrecins et autres maleficezs faiz et perpetrés par les hommes vicieux, touteffois Dieu (...) scet et aperçoit non pas seulement leurs faiz mais, avecques ce, leurs pensees et cogitations secretes. (TARDIF, Apologues R., c.1493-1498, 65).
 

DMF 2020 - Article revu en 2015 Robert Martin

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