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FROISSEMENT, subst. masc. |
[T-L : froissement ; GDC : froissement ; FEW III, 831b : *frustiare ; TLF : VIII, 1287b : froissement] |
A. - | "Fait de briser, de disloquer, de se briser, de se disloquer" : Puis apres le froissement des glaces les dessus diz nobles hommes firent une chevaucie par devant le fort de monseigneur Jehan Jouel ([Chron. Valois L., c.1377-1397, 137]). ...les assaulx et invasions, romptures et froissemens tant de verrieres comme de tuiles et lates dudit monstier ([Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 246]). |
B. - | En partic. MÉD. "Brisure, fracture, contusion, meurtrissure" : Les sirrurgiens aussi guerirent la servente de la froisseure [Var. froissement] de sa jambe. ([PREMIERFAIT, Décaméron D., 1414, 948]). Se ceste fracture ou froyssement estoit avec demourant d'os ou esquilles poygnantez, elle seroit aplanee cum lenticulari et avec aultres instrumens. ([PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.2, chap.1]). |
C. - | Au fig. "Ce qui blesse qqn, qui le fatigue" : Les mariez pour leurs enfans se font Las et chetis ; li marchant ensement Et laboureur ont moult de froissement, Et sont enfin pour leur avoir maudiz ([DESCH., Oeuvres Q., t.1, c.1370-1407, 176]). |
| Rem. DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 15. |
DMF 2020 - Article revu en 2015 |
Robert Martin |
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