"Action de ce qui frémit, bruit de ce qui frémit, qui s'agite" : ...et, quant il ne virent devant les portes aucunez stacions ne aucuns qui feussent par dessus la cloison et par dedens n'oïrent nul effroy ne nul fremissement, il furent espoventé de la silence, et si se doubterent d'embuchez et de deception et s'arresterent (BERS., I, 9, c.1354-1359, 45.15, 86). Car il convient que la percussion dessus dicte soit faicte en l'air et que l'air s'en esmeuve et fremisse violentement. De ceste percussion donc et du fremissement ou tremblement de l'air s'ensuit une murmure et une noise percevable a l'oÿe que nous appellons son. (EVR. CONTY, Harm. sphères H.P.-H., c.1400, 44). Car le fremissement de l'air qui de neccessité s'en ensuivroit seroit si grant que, supposé que le son dessus dit ne feust oÿ de nous pour aucune des causes dessus dictes, si sentiriens nous l'air fremir et trambler notablement tout entour nous a nostre sens du tast. (EVR. CONTY, Harm. sphères H.P.-H., c.1400, 65). La seconde manière de musique est appellee frigiste pour ce que aucunement on en usoit en Frige, c'est a dire en la region des Troyens. Et ceste au contraire de l'autre appelée doriste pour son fremissement et son apresce hastive encline a hardiesce, a yre et a vengence et aux faiz de bataille poursuir et amer. (EVR. CONTY, Harm. sphères H.P.-H., c.1400, 89). ...fremistus (...) : fremissement (LAGADEUC, Catholicon G., 1499, 80).