Empl. trans. "Faire une application externe d'un médicament obtenu par décoction, d'une substance chaude" : Donc mettez y choses chauldes resolvans et subtillans, dont le lieu soit fomenté d'eaue de decoction de camomille et des semblables ([GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 25]). La VII. passion, c'est corrugacion et appetissance et duresse, si comme il avient es anciens: on doit fomenter souvent l'oeul d'eaue de decoction d'orge, de roses et de violetes et de nenufar et des semblables ([GORDON, Prat., c.1450-1500, III, 3]). Doncques tu gueriras la male complexion de la cher car se elle est arse, dure et seiche, tu la fomenteras par plusieurs foys de bonnes aigues et la rectiffieras. ([PANIS, Guidon, 1478, tr.IV, doct.1, chap.1]). Et celle [la fracture des côtes] qui decline au dedans, il [Theodoric] la fomente comme Avicenne avecques quelques layne et huyle en la petite et en la grande, il l'euvre et la tire. ([PANIS, Guidon, 1478, tr.V, doct.1, chap.6]). La seconde [chose] est se la teste ou le front sont en trop grande chaleur les temples et le front doibvent attrempeement frotés et en aprés les laver ou forventer [l. fomenter] d'eaue de decoction de morelle, car la morelle a grande proprieté de refroidier le cerveau [L'éd. considère ce mot comme un dér. de venter et glose "to spray, to blow hard" ; il s'agit d'une faute d'impression pour fomenter que signale aussi GDC, s.v. fomenter, où figure le même cont. d'après un autre ms.]. ([Rég. santé corps C., 1480, 169]). |