A. -

"Celui qui se parjure" : Je tel, appellant, jure sur ceste ramembrance de la sainte passion de nostre Sauveur Dieu Jhesucrist et sur la foy de vray crestien et du saint baptesme que je tiens de Dieu, que j'ay et cuide fermement avoir pour certain bonne, juste et sainte querelle et bon droit, de avoir en ce gaige appellé le tel, comme faulx et malvais traytre, ou murtrier ou foy mentie, selon le cas que c'est. (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 218). ...de combattre ce faulx et malvais traittre, murtrier, parjure ou foy mentie (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 220). ...loiauté t'es falie Quant tu ne fais morir Fromon Dieu foimentie ["Fromon, le parjure de Dieu"] (Jourd. Blaye alex. M., a.1455, 491). [Autre ex. v. 13769]

B. -

"Celle qui se parjure" : Or seroit blasmes et grant maux Se tant amandé vous avoye Et pour vo bien tant empiroye Que je fusse traïteresse Vers mon seignour et laronnesse, Folle prouvee et foymentye. (Dit prunier B., c.1330-1350, 78).