C.N.R.S.
 
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FLÉTRIR1
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16 exemples
 1 Mais si que les fleurs sont brulées Par geler ou qu'elles matissent, Ainsis les femmes se fletrissent Par vieillesse ou par accident D'avoir porté un seul enfent (DESCH., M.M., c.1385-1403, 192).
 2 Et encor la rose du main Est fletrie d'ui a demain, Et pert ses fueilles de legier (DESCH., M.M., c.1385-1403, 191).
 3 Ilz ouvrirent l'huis de la prison et saisirent le noble conte de Pontieu, comme cil qui ja estoit chanu, viellart et flestri plus par couroux que par aage. (Fille comte Pontieu B., c.1465-1468, 104).
 4 Item, pour ces veilles flestries Qui ont la coulleur sale et fade, Vecy, en escript, drogueries Pour leur faire le visaige sade. (Dorib., p.1480, 250).
 5 Elles entendent bien les finesses, Affin qu'on ne voye que leurs fesses Soient trop fletryes ou trop molles... (Sots Magn., a.1488, 196).
 6 Ces grans genoppes, flatries et usees, Vieux lorpidons, caroignes et cabas, Ordes guenyppes, ridees et brisees (LA VIGNE, S.M., 1496, 221).
 7 Or me donnés ung baisement, Sans sentement, Piteusement, - doulces bouches de deul flactries ! Ha, mon enfant, Quel restaurant - me font voz joes affeblies ! (Pass. Auv., 1477, 255).
 8 J'ay cueur pressé d'amertume et rigueur, Mes yeulx fonduz, flatrie ma couleur, Qui bien y vise (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 363).
 9 Voirement, a dit Sapience, bien seroit chose mesapartenant que ainsy se feist et que l'estoille journale a sa naissance fut eclipsee, la rose nouvelle flestrie, la fontaine tarie, la fleur du lis epalie (...), la royne du monde faicte subjecte, subjecte a la plus vile et abhominable subjection qui soit, c'est celle de pechié. (GERS., Concept., 1401, 401).
 10 Prenez de faufel [l. fanfel], c'est à dire De poivre noir, selon maint Mire, De rouge et blanc sandal louable, De chascun partie semblable, Et de roses, nompas flestries, Deux et demie de parties (LA HAYE, P. peste, 1426, 151).
 11 Flestries sont les fleurs ou herbes quand elles perdent leur humidité. (LA HAYE, P. peste, 1426, 202).
 12 ...car quant le seson de la poume est passee et il devient flestres et purris et il ont perduz lour bon savour (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 38).
 13 Mais je suis tant vile et fleutrie Que nul n'a mais de moy envie. (Renart contref. R.L., t.2, 1328-1342, 185).
 14 Adonc s'envint à moy errant Une grant vieille à poil ferrant Qui estoit hideuse et flestrie (JACQUES BRUYANT, Voie pauvreté richesse P., 1342, 5).
 15 J'en suy contant et tiens que, sans doubtance, C'est pour le mieulx, combien que par peresse Deviens fletry et tire vers vieillesse (CH. D'ORLÉANS, Ball. C., c.1415-1457, 130).
 16 Et vous, la gente Saulcissiere [dit la belle Heaumière], Qui de dancer estes adestre, Guillemete la Tappiciere, Ne mesprenez vers vostre maistre : Tost vous fauldra clore fenestre ; Quant deviendrez vielle, fleterye, Plus ne servirez q'un viel prestre Ne que monnoye c'on descrye. (VILLON, Test. R.H., 1461-1462, 58).
DMF 2020Robert Martin
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