"Fumier" : Et si ainsi estoit que le dit Raoul tenoit et esploitoit ensemble les ditz deux dommaynes de les Dobiaye et de la Broce à un gouvernement, il pourroit porter de ses fambraiz et engrès dou herbergement de les Dobiaye en la terre de la Broce, rapportant les blez, les pailles et les letières doudit dommaine de la Broce au dit herbergement de la Dobiaye sanz achaison de nous ne de noz hoirs (Cartul. Laval B., t.2, 1332, 167). "Le fomerois vient des chaipteiz de dessus nostre heritaiges que nous li avons laixiet, le quel il ne laboure mie, ne ne thient mie noz convenance ; se vous voullés panre, il vous fault mettre et nous gouvernez si comme il le doit faire". (Jug. maître-échev. Metz S.M.S., t.1, a.1494, [1334], 110). Jugement (...) que dit coment une parsonne avoit une plaice commune devant sa maison, ou lei et tous ces voixin mettoient lour fomeroi, dont il advint une fois que celle parsonne fit une fois monder sa merchalcie et metre premier ledit fomeroi en ladite plaice et aprez le minrent plussieurs de ces voixin ; la quelle parsonne en fit ledit fomeroi mencir et aulcun des voixin i demandont lour pairt et en volloient estre ressaixiés. (Jug. maître-échev. Metz S.M.S., t.1, a.1494, [1344], 231).

Rem. Doc. 1390 (tumberet chargie de fembray ou marlays) et 1480 (curer et nettoyer icelle maison de fambray) ds GD III, 746c. Fomeroi est une forme lorraine (cf. FEW III, 546a et 549a, note 3).