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FAVILLE, subst. fém. |
[T-L : faville ; GD : faville ; DEAF, F206 faville ; FEW III, 439b : favilla] |
"Cendre" : Seigneur, tes mains m'ont creé et fourmé tel que je sui et ainsi tu mei lesses tourmenter. Contre moy tu es mué en cruel et si say bien que je suis comparés a boe et samblables a faville volant et a cendre. ([MÉZIÈRES, Vertu sacr. mar. W., c.1384-1389, 143]). Quant tout cela fut converty en cendre Et que la flamme ne sceut plus ou surprendre, Avecques vin les reliques laverent, Et la faville bibule qu'ilz trouverent ([SAINT-GELAIS, Enéide VI, B., c.1500, 309]). [Traduit ici favillam du texte de Virgile (cf. le gloss. de l'éd., p. 387)] |
REM. Mot relevé par P.-Y. Badel chez Regnaud Lequeux, glossateur de son Baratre infernal [1480] (Coll. Milan, vol. 1, 1988, 169) : «Il estoit et ars et brulé, comme redigé en favilles». |
DMF 2020 - MAJ 2020 |
Béatrice Stumpf |
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