| 8 exemples |
| 1 | Souvent disoit [Phebus] a vois destainte : "Dane, pour quoi m'es tu si fainte Ne si nuiseuse Quant tu ne me daignes amer ? " (FROISS., Espin. amour. F., c.1369, 96). |
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| 2 | ...la fable ancienne qui de Ampheon et de Orpheüs est fainte quant elle dit qu'ilz faisoient les pierres et les arbres et les haultes montaignes courre aprés eulx pour oïr les doulx sons et les grans melodies qu'ilz faisoient (EVR. CONTY, Harm. sphères H.P.-H., c.1400, 88). |
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| 3 | Fortune fausse et parjure, Estature De nient, fainte figure, Pourtraiture D'umbre qui fuit et varie. (MACH., Les lays, 1377, 477). |
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| 4 | LE FRÉRE. Cousin, tost alons querre tant Palis, buissons (...) Qu'elle de mort n'eschappe pas A ceste empainte. LE COUSIN. Je n'en ay pas voulenté fainte (Mir. femme, 1368, 217). |
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| 5 | Se m'en raporte a un devis Le quel de bonne amour reclaim : "Tant vaut mes chevaus com je l'aim," Pour moy, dès que j'en fais prisie D'une prisie auctorisie, Estraite de noble chierté, Nom pas de la fainte chierté [var. Or n'est de la sainte chierté] Qui est dite trop achetée, Mais d'une, par dame moustrée, Si comme on dit : "Ma dame chiere, Estre ne me poëz trop chiere, Tant vous aim de cuer chierement." (MACH., D. Aler., a.1349, 276). |
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| 6 | Et la sainture qu'elle a sainte N'est pas en amours chose fainte, C'est propre loial Couvenance, Cloée de ferme Fiance. Car qui couvenances affie, Neccessitez est qu'on s'i fie. (MACH., J. R. Nav., 1349, 278). |
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| 7 | Et en ceste maniere doit l'en entendre que les estoilles sont speriques, car dire que elles sont creuses ou concaves et que elles contiennent autres corps aussi comme un vaiseau contient vin ou eaue, ce samble chose fainte et divinee. (ORESME, C.M., c.1377, 492). |
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| 8 | Sous ombre donques de ce privilège droit-cy se retraient en ceste dicte ville souvent, mains faulx gabuseurs trompeurs et de mauvais ars pleins, et qui sous aucune crédence que poront avoir à Paris, à Tournay, à Bruges et à Lille entre les marchans, esleveront les biens d'iceux par fainte marchandise, emprunteront grans sommes de deniers ou de vasselle d'argent sous leur crédence, et par nuit embléement trousseront tout et l'envoieront en ceste ville de Valencines (CHASTELL., Chron. K., t.3, c.1456-1471, 39). |
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