REM. Le texte ital. du XIV e s. correspondant (Viaggio, 19, d'apr. l'éd., 43) porte le mot bende "bande". La var. faisoil de GD III, 693c, s.v. fachuel, se retrouve dans une phrase rétablie ds l'éd. (p. 43) d'apr. le ms. M (du XVe s.), qui écrit constamment faisoil (5 fois au f° 123r°) ou faisoit (1 fois au f° 123r°), en accord avec l'ital. fazzuolo (att. ds Viaggio, 28 ; cf. le gloss. de l'éd., 128) auquel il semble être empr. (cf. fazzolo ds S. Battaglia, Grande dizionario della lingua italiana, t.5, 1968, 764, att. à partir du mil. du XIVe s. au sens de "pièce d'étoffe dont on se ceint la tête ou s'entoure le cou"). Notons que ce mot (m. fr. faissel "mouchoir dont se coiffent les orientaux"), rangé ds FEW III, 425b, s.v. fascia, est à intégrer au FEW III, 356b, s.v. facies (cf. FEW III, 357a, note 17 et DELI, s.v. fazzolétto). G. Roques, à qui nous devons les occurrences de la leçon faisoil du ms. M, croit que la bonne leçon est la forme lorraine faisoil du ms. M (qu'on peut interpréter comme la graphie régionale d'un *fasoil, encore plus proche de l'italien et parallèle à faciole) constitue la meilleure leçon, comme l'a supposé implicitement le TL, et que le ms. P, qui porte la leçon faissel, aura essayé de franciser ou de normaliser la forme, d'après faisceau. |