"Sorcière" : Mort m'a ceste vielle estrie, (Et) assomme de sa cognïe. ([GUILL. DIGULL., Pèler. vie hum. S., c.1330-1331, 227]). Adonc s'en vint à moy errant Une grant vieille à poil ferrant Qui estoit hideuse et flestrie Et moult ressembloit bien estrie Aiant félonnie en pensée ([JACQUES BRUYANT, Voie pauvreté richesse P., 1342, 5]). Icelle raison les anciens appellerent faies, parques ou estries ([FOUL., Policrat. B., II, 1372, 170]). Més, je vous prie, puis que nous avons enconmancé de plusieurs sorceries et de plusieurs aultres fantaisies, dittes moy que il vous est avis d'aucunes vielles, lezquellez se dient aler de nuit en la conpaignie dez estryes, avesques Dyane, la deesse dez Peans ([Songe verg. S., t.1, 1378, 398]). Lamia (...) fees, estriees ([LE VER, Dict. M.E., c.1420-1440, 264]). ...fables maintes Dit as en loant tes estries Qui lors deesses furent faintes Comme dis en tes poetries. ([MARTIN LE FRANC, Champion dames IV, D., 1440-1442, 202]). LE SAVETIER. Ha, vieille [loudiere] au cul rond, Sorciere, de vin humeresse, Chassieuse, De petis enfans(,) escrie [l. estrie], Je te diray villennie Plus ne qui court d'eau au molin. Dy, ne congnois tu point Colin, Garsse, ce paillart cahu ? ([Sav. serg. D.L., c.1480-1490, 32]). |
