I. -

Empl. trans. indir.

A. -

[D'une chose] "Adhérer à" : ...metés cuire au feu et les movez [les oeufs] adés qu'il n'erdent a la pouaille (Chir. chevaux P., c.1325-1350, 398). [Un moine fait croire à une jeune femme que l'enfant qu'elle va avoir de son mari, n'aura pas de nez, et que si elle couchait avec lui il pourrait rectifier le travail mal fait par le mari]... quant ceste fille, qui estoit honteuse d'estre soubz le ledict Moyne, ne se remuoit, il luy disoit qu'elle se remuast affin que par la confaction le nez herdist mieulx au visaige et tenist plus fermement (TARDIF, Facéties Pogge M., c.1490, 272).

-

Empl. abs. : Cohereo (...) : ensamble herdre et demourer et se tenir et estre fichiés et joint (LE VER, Dict. M.E., c.1420-1440, 71).

B. -

[D'une pers.] "S'attacher, s'appliquer à qqn ou qqc." : ...mis a descouvert Sera par toy [le jardin du ciel] a cil qui ne s'assert Plus a peché, mais met sa cure et veille A toy servir et aux bonnes meurs hert. (Myst. Incarn. Nat. L., t.2, c.1454-1474, 175). ...car mon cuer hert a vous autant Que cueur de mere a son enfant. (MICHEL, Myst. Pass. J., 1486, 58).

II. -

Empl. trans. dir. [D'une subst.] "Adhérer à" : Glu est de telle condicion que, quant elle est moullie, elle ne peut prendre ne erdre aucune chose (HENRI FERR., Modus et Ratio, Livre deduis T., c.1354-1377, 310).

III. -

Empl. pronom.

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[D'une subst.] "Adhérer à" : Euforbium (...) C'est la gomme d'ung arbre qui croist en Inde, lequel arbre en temps d'esté gette une gommosité laquelle se hiert a l'arbre et s'endurcit, et devient euforbe. (Grant herb. C., c.1450, 109).

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Au fig. "S'attacher à" : Quant la char d'omme est bien mooullie de lermes de contriction et de repentance, elle ne peut prendre ne soi erdre fors a chen qui deu li est de droit et de raison (HENRI FERR., Modus et Ratio, Livre deduis T., c.1354-1377, 310).