"Équivalence, équipollence" : ...La seignourie est sur toutes amée [en France], Car la loy rent a chascun sa souldée, Grant et petit sont en equipolance (DESCH., Oeuvres Q., t.3, c.1370-1407, 20). Se ces deux estoient unis Et pesez a une balance, Et fussent en equipolence Bien et mal en un mesme point, Puis qu'il seroient si conjoint Qu'ilz aroient un mesme port, Un merite sans droit ne tort, Autant vauldroit mal com le bien. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 161). ...il [Aristote] le dit [l'homme] la plus tres haulte des choses si cogneues, car, si qu'il est là dit, les parties de lui sont disposées à la equippollence des assietes du monde, pour quoy, comme homme soit si notable chose que chascun soit un roy et chascun soit un monde (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 31).

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"Équilibre" : ...Convoitise des biens mondains n'enpraigne ; S'il a assez, d'acquerir se refraingne, Sanz grant estat vive en equipolance, Si qu'envie ne le fiere ne lance (DESCH., Oeuvres Q., t.6, c.1370-1407, 214).

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ARITHM. "Propriété de nombres équivalents" : Sil advient quil y ayt aulcune ou aulcunes desdites differances qui soit racines, a ce que lon puisse attaindre la nature des parties egalies lon doit scavoir les equipolences et proprietez des nombres, cest assavoir que racine de nombre quelle quelle soit et nombre sont equipolens et en ung mesmes gré (NIC. CHUQUET, Triparty M., 1484, II, 746).

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LOG. "Propriété de propositions équivalentes" : Et si te dis tout seuremant Qu'autant de puissance a le pere Comme le filz c'est chouse clere Et aussi par equipolence Le filz a autant de puissance Comme le pere devantdist (OUDIN, St Genis M.S., c.1490, 80).