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ESPINÉ, adj. |
[T-L : espiner ; GD : espiner ; FEW XII, 179a : spina ; TLF : VIII, 13a : épiner] |
"Piqué par une épine" : Quar quant il parle de percier La haye pour toy radrecier, Bien pues vëoir qu'il ne quiert pas Ne son deduit ne son soulas, Ainciez s'aucune paine y a, Li tout suel, non pas toi, l'ara. Il en sera esroncinez, Espinez et ensanglantez. ([GUILL. DIGULL., Pèler. vie hum. St., c.1330-1331, 6820]). À ses couz tel pertuis feroie Que mon chemin retrouveroie. Pou plaindroie së espinez Il estoit [mon corps] ou esroncinez. ([GUILL. DIGULL., Pèler. vie hum. St., c.1330-1331, 6885]). Mes fol n'est pas endoctrine Nec acquiescit doctrine. Devant qu'il est du tout mine Et grandi datus ruine, Tous jours se tient pour espine In adventu discipline. ([GUILL. DIGULL., Pèler. âme S., c.1355-1358, 1671]). |
DMF 2020 - Pèlerinages de Guillaume de Digulleville |
Béatrice Stumpf |
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