"Épilepsie" (synon. epilencie) : Or avoit Mahonmet celle grant maladie que nous appellons epillence qui fait ceulx qui l'ont chëoir, quant elle lez prent. ([Renart contref. R.L., t.1, 1328-1342, 259]). Et les autres sont folz et non senéz par maladie, comme par epylences et par forseneries. ([ORESME, E.A., c.1370, 382]). Mais incontinence resemble maladie non continuele, comme seroit epylence. ([ORESME, E.A., c.1370, 390]). Perrette me fait pestilence, Plus la craing que mal d'epilence ([LE FÈVRE, Lament. Math. V.H., c.1380, 1]). Et telz n'est nés qui en verra Sus ses enfans la pestilence Plus grevant que mal d'épilence ([Pastor. B., c.1422-1425, 130]). Epilence, c'est une maladie du cervel officialle qui oste sentement ou sens et erection a tout le corps avec grant turbacion du mouvement pour opilacion faites es ventricules du cervel es non principaux ([GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 24]). Les causes intrinseques sont sicomme grandes passions de membres du corps, sicomme il appert ou cervel pour epilence et pour appoplexie ([GORDON, Prat., c.1450-1500, IV, 12]). Mais le mal dont on esrabie, Epilence apellé caducque, L'assailly ([MOLINET, Myst. st Quentin C., c.1482, 375]). Les signes du hault mal, dit epilence, sont : que l'oyseau chiet soudainement, et gist par aucun temps comme mort... ([TARDIF, Art faulconn. J., t.1, 1492, 94]). ...une maladie nommee epylence ([Comp. kal. bergiers C., 1493, 54 °]). |