A. -

[Idée d'affaiblir, d'affecter]

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"Fait d'être affaibli par une attaque" : Mais après beaucoup de reparemens, çà et là, tousjours ont esté renvahis et ramenés, puis leur premier entamement, à leur continue confusion, sans pouvoir rapaiser fortune, qu'ils ne soient allés plus et plus à déclin. (CHASTELL., Chron. K., t.1, c.1456-1471, 6).

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"Fait d'être saisi d'un sentiment" : O ! que à Dieu plust que non le fils eust eu ceste première gloire d'un si humble serviteur par expérience ; mais que le père, bien disposé à vérité entendre, eust vu mesme l'entamement de son coeur voué à luy et à perpétuelle léaulté volontaire ! (CHASTELL., Chron. K., t.4, c.1456-1471, 10).

B. -

"Fait d'entreprendre, d'engager qqc., commencement" : ...aprés plait entamé, l'en ne doit nulles foiz [jugier] à perdre la possession par vertu des defaulx. La raison si est tele : car puis l'entamement du plait, le juge puet pronuncier et jugier sur le principal (Cout. bourg. glosé P.M., c.1380-1400, 148).

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"Fait d'envisager qqc. pour la première fois" : Et voirement le monstra bien le roy ; car oncques bien n'eut, ne repos depuis l'entamement qu'il en avoit fait faire au duc pour les ravoir [les terres engagées], jusques à qu'il les reust en sa main et les eust affranchies et arrachées des ongles de Bourgongne, là où il les voyoit envis. (CHASTELL., Chron. K., t.1, c.1456-1471, 341).