I. -

Empl. trans. "Attaquer, charger" : Au lés par dederriere nul ne les assailly, Mais au lés dedevant furent mont enlourdi (Renaut Mont. B.N. V., c.1350-1400, 313).

II. -

Empl. pronom. "Se laisser étourdir" : Toutesvoies, pour venir à mon premier conte touchant les murmures et les peurs des hommes, qu'on avoit que le duc ne se dust souffrir enlourdir de langage, en donnant légièrement le sien [le duc a menacé de distribuer ses biens, par dépit envers son fils], oncques certes courroux ne le mena à ce vouloir ne oncques beau langage que le roy, ne autre, sçust mettre avant, ne luy donna pensement de faire celle folie. (CHASTELL., Chron. K., t.2, c.1456-1471, 411).

REM. Doc. 1409 (duquel cop icellui Havis cheu à terre tout Enlourdi) ds DU CANGE III, 250a, s.v. elourdatus