"Ensorceler qqn, troubler l'esprit de qqn" : Qu'est ce, dist il, enfantosmer Vous me voules et enchanter. Quanque je di, vous me mues Tout au contraire et retournes, Faussete appeles biaute Et biaute ditez faussete ; Ce que du roi fu deffendu, Vous dites que commande fu En l'Evangile... ([GUILL. DIGULL., Pèler. vie hum. S., c.1330-1331, 173]). Que peut c'estre ? Ay je sens desvé Ou j'ay esté enfantosmée (...) ? ([Mir. nonne, 1345, 326]). CAŸYPHAS. Je croy que mort le demene [Jésus] ; A boire demandé nous a. HAQUINS. Certes, enfantosmez nous ha ! Boire ly donrray, se voulez, Buvrage qui oncques coulez Ne fu ([Myst. Pass. N.S. R., c.1350-1370, 208]). Bien enfantosmés estoient, car quant ilz les eurent assez regardez, ilz s'en tournerrent arriere tout à ung cop à leurs hostelz ([LE BEL, Chron. V.D., t.2, 1358, 141]). Et s'en vinrent au siège devant Tournay, et recordèrent as signeurs l'aventure des Flamens, dont on fu durement esmervilliet. Et disent li pluiseur qu'il avoient estet enfantosmet. ([FROISS., Chron. L., II, c.1375-1400, 79]). |