C.N.R.S.
 
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     ENDURER     
FEW III 188b durare
ENDURER, verbe
[T-L : endurer ; GD : endurer ; GDC : endurer ; AND : endurer ; DÉCT : endurer ; FEW III, 188b : durare ; TLF : VII, 1078b : endurer]

I. -

Empl. trans. [Idée de supporter, de tolérer]

A. -

"Supporter, souffrir qqc. de pénible (avec courage, patience)"

 

1.

Endurer qqc. : LA DAME. (...) Mais dés lors pour toy enduray Tant de paine et tant de martire Qu'il n'est homs qui le peüst dire Jusques a l' eure de ton naistre. (Mir. enf. ress., 1353, 69). Quanque on li fait sueffre et endure Sanz courrouz (Mir. parr., 1356, 48). Mére Dieu, et vous ensement Rens je graces (...) Du meschief que port et endure (Mir. Berthe, c.1373, 187). Et presentement je te deffie de Dieu, mon Createur. Quant le jayant l'ouy, si ne s'en fait que rire et dist : Fol, se vient a la bataille, tu ne pourras endurer un de mes coups sans voler par terre. (ARRAS, c.1392-1393, 246). On se puet et doit esmervillier (...) conment il peurent ce dangier porter et endurer, mais la grant plaisance que il avoient as armes les faisoit estre ensi. (FROISS., Chron. D., p.1400, 147). ...par batailles et travaulx Endurer (CHR. PIZ., M.F., IV, 1400-1403, 25). ...il savoit et congnoissoit bien qu'ilz avoient moult enduré et que si avoient autres (FAUQ., II, 1421-1430, 310). Maiz seurement sur toute beste Est créature humaine preste à recevoir l'impression De si faulse corruption Pour simplesce de sa nature, Dont trop mains la malice endure (LA HAYE, P. peste, 1426, 57). Certes, je ne puis plus durer, Ne mon cueur ne peut endurer Les assaulx que luy fait Desir. (Narcissus, p.1426, 309). Ha chier sire, appaise ton ire Envers l'homme qui tant se deult, Car se par toy n'est, il ne peult Issir de la prison obscure Ou tant grande tristesse endure. (MARCADÉ, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 7). NATHALIE. Mes amis, a tresgrande instance Je vous supply que commencier Vueillez premier martiriser Adrien, mon espoux loyal, (...) Car, se les autres avant ly Premierement vous tormentez, Je crains qu'i ne soit espantez Et qu'il ne le puisse endurer (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 152). ...en plusieurs fais de guerre sont [des paysans] plus propices, car ilz scevent mieulx endurer la paine et grossement vivre. (JUV. URS., Verba, 1452, 238). ...[elle] n'a pas cueur pour soustenir et porter le desplaisir et ennuy qu'endurer luy conviendroit a ceste occasion. (C.N.N., c.1456-1467, 294). Il convient que l'on me mette dehors, ou je rompray tout, car je n'en puis plus endurer. (C.N.N., c.1456-1467, 381). Le regart de celle [la femme que j'aimais] m'a prins Qui m'a esté felonne et dure ; Sans ce qu'en riens j'aye mesprins, Veult et ordonne que j'endure La mort et que plus je ne dure. Si n'y vois secours que fouïr ; Rompre veult la vive soudure Sans mes piteulx regretz ouïr. (VILLON, Lais R.H., c.1456-1457, 13). Je l'ay longuement enduré Et souffert tout ce qu'il [Jean-Baptiste] disoit, Quoy que l'en aye murmuré Ne dit de moy. Il me plaisoit Quant il preschoit un autre roy. (Pass. Auv., 1477, 97). O vray Redempteur des humains En qui j'ay mys ma confïence, Pas ne sont les maulx inhumains Qu'enduras pour ma grant offence ! (LA VIGNE, S.M., 1496, 345).

 

-

"Résister à (une force supérieure), tenir bon face à" : Semblablement, aucuns suppriment et contretiennent leur concupiscence longuement et puis, quant il ne peuent plus endurer la force de la temptacion, il prorumpent et procedent soudainement au pechié et senz discrecion. (ORESME, E.A.C., c.1370, 390). Or te vouldroye je faire une grant courtoisie. Saches, se tu estoies, toy et Vc. ytieulx que tu es, si ne pourroies tu endurer ma puissance. Mais, pour pitié que j'ay de mettre a mort un si vaillant chevalier que tu es, je te donne congié, va t en. (ARRAS, c.1392-1393, 246). ...et dist que Charlez estoit yssus de Jherusalem et logoit en vale de Josephat, et avoit tant de gens que les paiens ne pouroient endureir sa force. (JEAN D'OUTREM., Myr. histors G., a.1400, 78). ...car chascun scet que gens de pié ne pevent pas endurer la puissance des chevaux ne soustenir le faiz sans grande fortification. (BUEIL, II, 1461-1466, 233).

 

-

[D'un animal] : Et aucunes [jeunes bêtes] scevent nouer Qui en l'eaue les bouteroit, Que un enfant jamès ne feroit, Et endurent chault et froidure Sans usement de vestéure (LA HAYE, P. peste, 1426, 67).

 

-

[D'une chose abstr.] : C'est a savoir que il le contristera le moins que il pourra selon ce que raison et verité le pourra endurer et souffrir. (ORESME, E.A.C., c.1370, 265).

 

-

[Sentence] Qui se quiert le mal si l'endure : La Dame. De riens a moy ne vous prenez. Je ne vous suis aspre ne dure Et n'est droit que vous me tenez Envers vous ne doulce ne sure. Qui se quiert le mal si l'endure ! (CHART., B. Dame, 1424, 350).

 

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Louer pauvreté est plus facile que de l'endurer : Mais si comme dit Seneque : "Loer povreté est plus legiere chose que la endurer et porter." (ORESME, E.A.C., c.1370, 529).

 

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Qui bien aime tout endure : ...Mais qui loyaument S'i tient, viengne encombrement, Bien ou mal, joye ou pointure : Qui bien ayme, tout endure. (CHR. PIZ., Cent ball. amant dame C., c.1409-1410, 96).

 

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Celui n'est pas vrai patient qui tant endure comme il peut, mais celui est patient qui endure et soustient outre sa possibilité : Celui n'est pas vray pacient qui tant endure comme il puet, mais celui est pacient qui endure et soustient outre sa possibilté (GUILL. TIGNONV., Ditz moraulx philos. E., a.1402, 930).

 

2.

Empl. abs.

 

-

"Tenir bon" : Et le papegau, pour ce qu'il voit qu'il a enduré a la premiere encontre, se conforte moult (Chev. papegau H., c.1400-1500, 15). Mieulx vault son cuer adurer D'endurer Que tollir, car Dieu rendroit A chascun son loyal droit. (CHART., B. Nobles, c.1424, 399). Et, en autres lieux, il est advenu que les plus foebles combateurs, pour longuement durer et endurer et saigement eux conduire, ont vaincu leurs ennemiz, comme nagueres devant Basle les Françoys desconfirent les Suisses, et dura la bataille depuis le soleil levé jusques au soleil couchié. (BUEIL, II, 1461-1466, 228). Là veiz je Guy de Benthun, qui portoit l'estendard du conte de Sainct Pol, marcher sur les ennemis, sans regarder qui le suyvoit ; et endura et soubstint, sans desmarcher, moult vaillamment, et fut moult longuement sans grant secours ou aide. (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 262). Tu meurs bien maulgré toy, Pernet, Voire maulgré toy et a force ! Puis qu'endurer fault, cesse force ! (Fr. arch. B., c.1468-1480, 40). Endure, povre cueur, endure. (LA VIGNE, S.M., 1496, 267).

 

-

"Supporter son mal avec patience" : M'amie, pour Dieu endurez, Contre Dieu point ne murmurez (Mir. ste Genev. S., c.1410-1420, 110). J'attens Bon Temps, endurant en humblesse. Car j'ay espoir que Dieu ma guerison Ordonnera ; pour ce, m'a sa haultesse Mis pour meurir ou feurre de prison. (CH. D'ORLÉANS, Ball. C., c.1415-1457, 131). ...comment se peult il faire Que homme se veult tant meffaire, Et par erreur contrefaire La noble loy de nature, Qui tel cure Prent a le faire durer, Que pour son mondain affaire, Ou tousjours a a refaire, Luy mesmez se veult deffaire Par mort et desconfiture, Pour injure, Ou par faulte d'endurer ? (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 20).

 

-

"Souffrir" : .XVII. ans entïers durerent Ces guerres, ou moult endurerent Rommains (CHR. PIZ., M.F., IV, 1400-1403, 6). La bataille fu grant et dure, Mais l'ost des Grieux trop y endure, Nonobstant leurs barons poissans Et leur traict de fleches persans (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 50).

 

-

"Être stoïque" : Ains doit sages homs endurer et souffrir et lui adviser, ainçois qu'il entrepreigne aucune chose a faire, a quel chief il en puet venir. (Bérinus, I, c.1350-1370, 159). Je vueil endurer et me taire, Quant cause sui de mon soussy (CH. D'ORLÉANS, Chans. C., c.1415-1440, 221).

 

3.

Endurer à + inf. "Supporter de" : ...car il appartient a amy que il face bien a ses amis et mesmement a ceuls qui sont en neccessité et qui ne l'endurent a requerir. (ORESME, E.A., c.1370, 493). Et tu sçays comme sy poy de gens chassez de leur païs, garnis de bonne esperance, et entre les cas desesperez endurans a tout souffrir, delivrerent leurs païs, restablirent lez loys, et redarguerent par puissance et par jugement lez renyez de leur loy, et les traistres et turbateurs du païz commun. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 135).

 

-

Endurer + prop. inf. "Supporter que" : ...elle fut si eslevee en son couraige que elle estriva et disputa de son mestier contre Pallas, trouveresse du mestier de lin et de laine. Mais comme Aragnes ne peust endurer paciement soy estre vaincue de Pallas, Aragnes se pendi a un laqs. (PREMIERFAIT, Cas nobles hommes G., 1409, 212). L'umble commun obeit et endure Fains protecteurs lui faire adversité (BAYE, II, 1411-1417, 220).

 

-

Prov. Mal endurant ne peut durer. "Celui qui n'a pas de capacité de résistance ne peut pas durer"  : D'icy longuement demourer Je suis trop bien en adventure, Mal endurant ne peult durer, Et pource fault il que j'endure Fain et soif, et chault et froidure, Ainsi qu'il viendra, sans muser, Combien que la chose soit dure (RÉGN., F.A., 1432-c.1465, 26).

 

4.

Part. prés. en empl. adj. "Capable de supporter quelque chose de pénible" : Doulx Dieu, tant tu es endurant, Quant tu souffres a tes servans Faire si dure tirannie ! (Myst. st Laur. S.W., 1499, 237).

B. -

[Sans idée de souffrance]

 

1.

Endurer qqc.

 

a)

"Accepter, permettre, tolérer qqc." : ...[il] la fist seoir auprès de luy, puis la baisa deux ou trois foiz tres doulcement ; elle l'endura voluntiers (C.N.N., c.1456-1467, 269). De ses beaulx yeulx, qui sont, plus que nature Ne peult ouvrer en nulle creature, Doulx et rians, ung regard me transmist, Qui me donna au cueur une poincture Si tresplaisant et de tel nourriture Que mon soucy presque tout se desmist, Puis a marcher droit envers moy se mist, Comme son vueil l'endura et permist : De ce me vint belle et bonne adventure, Car tant a moy secourir se submist Que loyaulment me jura et promist Me faire brief de tous biens ouverture. (MESCHIN., Lun. princes M.-G., c.1461-1465, 18). Nous ne devons point endurer Les fais de Jhesus ne les dis ; Mais fault contre luy murmurer (MICHEL, Myst. Pass. J., 1486, 75).

 

-

Empl. pronom. à sens passif "Accepter que qqc. ait eu lieu, ne pas laisser qqc. être un obstacle" : Et supposé que ou temps passé aient esté fais pluseurs maulx et injures tant d'ung costé que d'aultre, tout se doit souffrir et endurer [en vue de faire la paix] (JUV. URS., Aud. celi, 1435, 263).

 

-

Endurer qqn. "Supporter qqn, laisser agir qqn" : Se Fortune est mauvaise ou bonne, A chascun la fault endurer (CH. D'ORLÉANS, Rond. C., 1443-1460, 448). A elle peu tenu me tien, Mais il convient que je l'endure, Puis que c'est le cours de nature. (CH. D'ORLÉANS, Ball. C., c.1415-1457, 183).

 

-

Endurer de qqn. "Supporter, accepter (les exigences, les imperfections...) de qqn, avoir des égards pour qqn" : Vous ne povez endurer dez vostres, et vous souffrez deserter et faire chetifz par voz contraires. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 82). Lui [Chastellain], il est mon empereur et precepteur ; de lui doy je endurer sans replique ; se autrement le faisoie, ce seroit recalcitrer et doublement me poindre. Je ploye soubz lui ; je acquiesce à son mander. (ROBERTET, Oeuvres Z., c.1450-1500, 132). Et puis on dit : "Dieu ne pugnist plus gens comme il souloit du temps des enfans d'Israel et endure des mauvais princes et mauvaises gens." (COMM., I, 1489-1491, 191). Et advient très souvent que ceste audace vient d'avoir bien servy et qu'il semble à ceulx qui en usent que leurs merites sont telz que on doit beaucoup endurer d'eulx et que on ne s'en peult passer. (COMM., I, 1489-1491, 250).

 

-

Empl. pronom. réciproque "Se supporter" : Cependant sourdit grant differand entre ledit seigneur Ludovic et seigneur Robert de Sainct-Severin, comme est bien de coustume : car deux gros ne se peuvent endurer (COMM., III, 1495-1498, 14).

 

-

Endurer que. "Permettre, tolérer que" : Vierge, ne soiez endurans Qu'il [pechié] soit plus en mon corps durans. (Mir. femme roy Port., c.1342, 189). ...le pére endurer Ne souffrir ne veult que je l'aie [la pucelle] A femme (Mir. Rob. Dyable, c.1375, 66).

 

b)

Empl. abs. "Oser" : Et s'il eust enduré, ou osé, il se fust tres voluntiers courroucié et eust dit villannie a sa femme. (C.N.N., c.1456-1467, 187).

 

2.

Endurer (à) + inf.

 

a)

"Accepter de, consentir à" : ...quant a vos gens me baillastes Et pour mettre a mort me livrastes, Touz furent de si bon affaire Qu'il ne m'endurérent mal faire. (Mir. emper. Romme, 1369, 311). ...desquelles causes n'enduroit ancores à cognoistre la Court, obstans certeinnes lettres passées par le Roy (BAYE, II, 1411-1417, 45). Et ainsi l'avaricieux vit tousjours en misere : car supposé qu'il ait pluseurs biens, neantmoins il est tres povre, puisque par sa convoitise il n'endure a soi aydier. (LEGRAND, Bonnes meurs B., 1410, 335).

 

b)

"Oser" : Elas ! je suis si feibles homs Que n'en enduroie a parler, Pour ce que je ne puis aler (Mir. Amis, c.1365, 49). Liberté, je ne sçay que dire. Je n'endure a vous contredire Et si ne vous ose acorder Ce que cy vous oy recorder. (Livre amour. all. F., c.1398-1430, 66). Et néantmoins, très-honoré seigneur, pour que je ne sçay la disposition de vous et de vos affaires, et si de présent vous pourriez ou voudriez vous occuper à si petite chose, je ne vous en endure à requérir (Faits Lalaing K., c.1470, 165).

 

c)

"Se résigner à" : -- Par Dieu, mon amy que je ame sur toutes chouses qui sont en terre, le traistre en qui vous fiez, qui vous a dit les parolles, m'a priee plus de deux ans pour vous cuider trahir, mes je l'ay moult reffusé, et y a mis moult grant paine en maintes manieres, et quant vous cuidiez qu'il venist ciens pour l'amour de vous, il n'y venoit que pour traïson, ne il ne se vouloit cesser jusques a nagueres que je luy ay dit et juré que je le vous diroye, mes je n'enduroye le vous dire, car il ne m'en chaloit, pour ce que je suy bien seure de moy et ne vouloye point metre de noise entre vous et lui, et cuidoye tousjours qu'il se teust. (Quinze joies mar. R., c.1390-1410, 63).

II. -

Empl. intrans. [Idée de durée]

 

-

"Subsister, se prolonger dans le temps" : Et que science plus louable Soit qu'autre riens et prouffitable, Appert au commun cours du monde. Car tant qu'il dure a la reonde, Se par ordre n'iert gouverné, A confusion yert mené ; Ne sanz ordre ne puet durer Nulle chose et riens endurer. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 215). ...car s'ilz font aultrement, la chose publicque sera petite et la seignourie endurera peu, par ce que union ne sera possible que soit entre eulx (LA SALE, Sale D., 1451, 147).

 

-

[D'un végétal, en tant qu'il est doté de vie] "Continuer à vivre" : ...n'est pas doubte que valeur Plus grant ara l'arbre et vigueur, Et endurra plus longuement Et moult plus proffitablement, Se du dit jus arrousees Ainsi et medicinees Sont les racines que je di. (GUILL. DIGULL., Pèler. âme S., c.1355-1358, 202).

 

-

Endurer à + inf. "Persister à" : Assés leur enquis et demanday pour coy il cryoit "Gavres au chappelet" et qu'il ne cryoit le cry d'Atthainez ; sur ce ne me firent nulle responce, sy ne leur enduray plus a en riens enquerir ["et je ne persistai plus à leur en rien demander"]. (Hist. seign. Gavre S., c.1456, 207).

III. -

[Idée de persistance dans qqc., d'effort, d'endurcissement]

 

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S'endurer à + inf. "Persister dans des efforts pour" : Les meschans et les malheureux, Qui d'eulx garder sont parecheux, Qui ne s'endurent a bien faire, Telz gens voit on a la mort traire. (Renart contref. R.L., t.2, 1328-1342, 19).

 

-

Part. passé en empl. adj. "Endurci" : Or m'a ja trop long temps duré Tant que j'en suis tout ennoyé Et si je n'en fusse enduré, Tant me vaulsist estre noyé Car j'eusse pieça renoyé Et kyrielle et letanye : Pouvreté n'a qui l'estat nye. (CHAST., Temps perdu D., a.1450, 12).

 

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[D'une chose] : Paciënce par raison enduree Vainct desplaisir, couroux, despit et deul (LA MARCHE, Triumphe dames K.-B., p.1488, 31).
 

DMF 2020 - MAJ 2020 Pierre Cromer

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