I. -

Empl. trans. "Accrocher, pendre qqn/qqc. (à un crochet ou comme à un crochet)" : On fist les capitaines à Monfaucon mener Et des autres pluisieurs avoec yaus encrocher (Geste ducs Bourg. K., c.1410-1419, 378). Il fault que autre chose apere. Je te mectray sus ce cloichier, Laisus je t'y voix encroichier. (Pass. Semur D.M., c.1420 [1488], 117). [Réf. à Luc 4, 9] C'est frapé de bonne façon, Celle la n'est pas encruncquie, Je l'oys chéyr. (MARCADÉ, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 171).

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Encrocher qqn à soi. "S'attacher qqn" : ...le dit Monsire E[dward] soy taile pur tenir son hostiel en les marches pur encrocher a luy les gentils du pais et de les faire doner credence a le desloial et malicious desclaundre q'est surmys a ma dite niece, sa femme (Lettres agn. L., p.1412, 383).

II. -

Empl. intrans. ou pronom. "Grimper (en s'accrochant)" : Sus la geole aulcuns encruche Pour viser se de terre estions Prochains (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 47).

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"Se percher" : ...pour bouter Jupiter hors du ciel ilz [les géants] firent encruchier les montaignes l'une sur l'autre (Ovide mor. B., 1466-1467, 54). En icelle mer, assez près du dit rivage, avoit ung hault rocher, sur quoy la dicte douloreuse [Alcyone] s'ala encrucher. Car elle avoit plumes et voloit. Et de là s'en vola sur le corps mort de son dit mary. (Ovide mor. B., 1466-1467, 293).