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EMPUTER, verbe |
[T-L : emputer ; GD : emputer ; FEW IV, 613b : imputare] |
A. - | "Prendre qqc. en compte, à son compte" : Ses maris a l'ostel n'est mie : Si couvient qu'elle soit m'amie ; Car je [Jupiter] voulray son corps tenir Avant que il puist revenir. Or lise bien et estudie A Athenes philosophie : En sa chambre estudieray, A Almene me desduiray. Or pense, Archas, de disputer, Et je penseray d'emputer Et de prandre tout mon desport [Éd. "d'agir en sa place" ; jeu sur emputer2 ?]. ([DESCH., Oeuvres R., t.8, c.1370-1407, 213]). |
B. - | "Accuser, imputer qqc." : Les vices doibt emputer Hors bouter, Tousjours les persecuter Sans doubter, Car Dieu du tout les conjure. ([MESCHIN., Lun. princes M.-G., c.1461-1465, 78]). |
C. - | "Accuser qqn (devant un tribunal)" : Or ne doubte nul qui t'empute, Car devant le roy m'en iray Pour toy et te delivreray. ([Mir. Barl. Josaph., c.1363, 269]). |
V. aussi imputer |
DMF 2020 - Synthèse |
Robert Martin |
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