Empl. trans. "Laisser l'empreinte, la marque de, imprimer" : Dés que je fui hors d'ignorance Et que connui qu'estoit honnours, Emprienta vo douce samblance, Dame, en mon cuer loial amours. (ACART, Prise am. H., 1332, 5). No doi coer estoient onni, Conjoint en une volenté, En une figure emprienté. (JEAN DE LE MOTE, Regr. Guill. S., 1339, 65). Dorin, tu iras demain au matin au chastel Lyonnel, mon frere, et ly diras que sans atendre plus soit chy mardy au disner, car le chevalier Essilyé feray mettre a mort. Et porteras mon signet emprienté en ung petit de papier pour ensengne, et il te querra de che que tu ly diras. (Ysaÿe Triste G., p.1400, 463). Vostre figure est emprientee En mon coer (Pastor. B., c.1422-1425, 238). VÉRONNE. Hé ! vray Dieu, qu'ay je cy trouvé ! Ve cy chose de grant affaire Son viaire a [Jésus] cy emprienté, Voir le puelt on en ce suaire. (MARCADÉ, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 185). ...vous avez (...) escript en ycelles vostre nom de vostre mesmes main et y fait emprainter ou mettre vostre signet (WAVRIN, Chron. H., t.3, p.1471, 153).

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"Façonner (une statue)" : Le roy, a qui on fait homaige, M'a fait baillier riche tresor, Pour emprainter maint bel ymaige (MOLINET, Myst. st Quentin C., c.1482, 356).

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"Tracer par écrit" : Par ung sien secrétaire fu tost ung briés fourmés, Où ces fais fist escrire, bien furent emprientés (Geste ducs Bourg. K., c.1410-1419, 398).

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"Imprimer (un texte)" : J'ay veu grant multitude De livres empraintés, Pour tirer en estude Povres mal argentés ; Par ces nouvelles modes Auront maintz escolliers Decrets, bibles et codes, Sans grant argent baillier. (MOLINET, Faictz Dictz D., 1467-1506, 307).