Empl. trans.

A. -

"Mettre, placer" : Plus n'y seray de coing coignïe, Car ma coignïe est descoignïe Tant est cuisans et vielle et dure, Qu'il n'est coigneur qui en ait cure, N'argent n'y veult enmetre et coing. (Mir. ste Genev. S., c.1410-1420, 158).

B. -

Région. (Nord) DR.

1.

"Accuser"

-

Enmettre qqn de qqc. "Accuser qqn de qqc." : Il fut enmis de larchin (Arch. Nord, 1352, B 11444, f° 6, IGLF).

-

Emmettre qqn (de) + inf. "Accuser qqn de" : De Damyen As Coulons liquels estoit enmis et encoupés de avoir quis et leuwet faus tiesmoins, CXXV livres. (Arch. Nord, 1363, B 10291, f° 7, IGLF). Il li enmectoient avoir trait sa vacque et tastet ses ghelines. (Arch. Nord, 1398, B 10350, f° 12, IGLF). Gillekin Mathiu et Pietrekin, sen frere, estoient soupechonnet et enmis de, en tamps passet, avoir indeutement pris une bouge de lin a espengier a Evrebeke (Arch. Nord, 1398, B 10351, f° 7, IGLF).

Rem. Doc. 1358 ds GD III, 203b.

2.

Emmttre qqc. à qqn. "Imputer qqc. à qqn"

Rem. Doc. 1358 (Valenciennes, de tout chou ossi que on leur voroit ou poroit enmettre ou opposer) ds GD VII, 203b