C.N.R.S.
 
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EMBRASSEMENT
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9 exemples
 1 Il n'est riens que femme ne ruse, Et se par plaidier ne l'avoit, Par pleurs et larmes l'obtendroit, Par baisiers, par embracemens, Par regars, par acolemens (DESCH., M.M., c.1385-1403, 99).
 2 Salemon met aultre chastoy Et dit dolent au jouvencel, Auquel fole femme mortel Fait de divers adournemens, De baisiers et d'embracemens, De doulz regars, de plains piteux, De doulz parlers trescouvoiteux (DESCH., M.M., c.1385-1403, 188).
 3 Neantmoins quant je congnois nostre Dieu, je congnois une lumiere toute autre que n'est celle que les yeulz voyent ; (...) je sens aucune doulceur et saveur, je faiz aucuns embrassemens, mais c'est moult loing et moult d'autre maniere que ne sont ces choses sensibles que tu congnois. (GERS., Trin., 1402, 158).
 4 ...dez devisez joieusez, dez bienvieignans et amoureux embrachemenz n'est ja besoing de faire longue recitacion (Comte Artois S., c.1453-1467, 152).
 5 Item le Saint Esperit est apellé "joincture", "unité" et "embrachement" selon le regard et comparoison au Pere et au Filz. (Somme abr., c.1477-1481, 122).
 6 LE VIELLARD [LE VILLAIN]. Belle soeur, à Dieu vous comant. Je m'an vois faire resjonnir. LA FEMME. Je prie à Dieu du firmament Que ce soit donc sans revenir. LE VILLAIN. À Dieu [,] tout mon embrassement, D'amours adieu mon souvenir ["je vous dis "adieu" en vous embrassant..."] (ARCEL., Vieill. C., c.1480-1520, 603).
 7 Et pour ce mon Dieu, des maintenant, sans aucune demeure, viens a moy, repentant et te reclamant sans aucune demeure, tandis que j'ay temps et espace, et tes tres doulx embrassemens me soient eslargis. (CHR. PIZ., Psaumes allég. R., 1409, 86).
 8 Car moult de maulz me surviengnent en ceste valee de misere, lesquelz me troublent souvent, me contristent et obscurcissent et trés souvent m'empeschent, me detraient, me oignent ou atraient et me impliquent affin que je n'aye franc accés a toy et que je ne goe des joieux embracemens qui toudis sont prests aux beneurés esperis. (Internele consol. P., 1447, 131).
 9 C'est ce que par figure est dit en Ysaÿe ou .XIe. chapitre : «Une verge se partira de la rachine de Jessé», qui vault autant a dire comme embrassement [Isaïe XI, 1 : "Un rameau sortira de la souche d'Isaï, un rejeton issu de ses racines fructifiera"] (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 191).
DMF 2020Robert Martin
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