Empl. trans.

A. -

"Enlever l'écorce (d'un arbre)" : Et pevent escocer tous leurs bois sans mettre chantiers et sans la plate hache ne y avoir ligne ne sie. (HECTOR DE CHARTRES, Cout. R., 1398-1408, 227).

B. -

"Enlever la coquille (d'un oeuf)" : Item por espurgier le ventre. R. .I. oef cuit dure en leige ["eau"], et puis l'escorche et l'enwelope en seil ["sel"], et l'autre jour se le mange en june, et puis va cha et la, probatum est. (Méd. nam. H., c.1400-1500, 204).

-

"Enlever la coquille (de la noix, de l'amande...)" : Puis escorchiez les amandes, et les broyez et alayez d'eaue tiede, coulez, et mectez boulir avec pouldre de gingembre et saffran, et dreciez par escuelles, et en chascune escuelle une piece de poisson frit. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 204).

REM. Se confond plus ou moins avec écorcher. Ainsi ds l'ex. suiv., qu'on hésite à placer ici sous A : Aprés li vueill aprendre a conoistre grant cerf par le froyeïs, quar, s'il trueve le froyeïs du cerf et il voit que le boys ou il s'est froyé soit gros, qu'il ne le puisse avoir ployé, et se soit froié bien haut et ait bien l'abre escorchié et esmondé et les branches rompues et torses bien haut et que les branches soient bien grosses, c'est signe qu'il est grant cerf et qu'il doit porter haute teste et bien tronchee ou paumee (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 153).

V. aussi écorcher