I. - | Empl. intrans. ou pronom. "S'éloigner" : Dès que vous partirez de la porte, faictes que vostre fait soit si appointé que vous n'arrestez point en chemin ; et mettez gens devant bien seurs et darriere aussi et quelques gens legiers sur les costez, affin que nulz ne s'esquartent. ([BUEIL, II, 1461-1466, 127]). Puis ordonna aucunes gens pour chevaucher sur les costez, qui congnoissoient bien le pays, affin que nul ne se escartast et que nul n'approuchast de lui. ([BUEIL, II, 1461-1466, 128]). ...car douze archiers s'estoient escartez, et se trouverent encloz des Gantois assez près d'ung pont que les Gantois avoyent gaigné sur eulx. ([LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 290]). ...nous lui avons ordonné faire sarrer ses gens de pié en nostre ost sans les souffrir escarter ([Lettres Ch. VIII, P., t.2, 1488-1489, 97]). Et, à la verité, quant ses gens s'escartoient, quelcun en demouroit tousjours par les buyssons. ([COMM., II, 1489-1491, 75]). Le Turc estoit sur le Castel Saint Ange Qui povoit voir pape, roy et regens, Aussi le peuple, qui luy fut cas estrange De voir illec ensemble tant de gens Si bien en point, si gorgïas, si gents Qu'il n'est possible de les sçavoir compter ; Lors ung chascun se print a escarter. ([LA VIGNE, V.N., p.1495, 238]). |
| | - | "Perdre qqn (en route)" : Et la fut trouvé Nostre Seigneur disputant avec les Juifz et prestres de la Loy, luy estant en le age de douze ans, quant Joseph et Nostre Dame la voyent [l. l'avoyent] esquarté et dolentement le serchoient. ([Pèler. D., 1486, 348]). |
