| 135 exemples | | 1 | ...elle avoit blanches mains et lons dois. (MACH., J. R. Beh., c.1340, 71). | |
| 2 | Harpe, trompe, corne, flajole, Pipe, souffle, muse, naquaire, Taboure, et quanque on puet faire De dois, de penne et de l'archet Oy j'et vi en ce parchet. (MACH., R. Fort., c.1341, 146). | |
| 3 | Ung escrinet de boys, où est ung reliquiaire que l'en dit le doy saincte Marguerite. (Invent. mobilier Ch. V, L., 1379-1391, 215). | |
| 4 | ...et quant il monstra au doy en espece d'angel le benoit Filz de Dieu estre venuz en terre (BOUVET, Arbre bat. R.-B., c.1386-1389, 45). | |
| 5 | Et se mes tresamees suers ainsnees, les troys roynes, Charite [l. Charité], Verite [l. Verité] et Sapience, ou ciel et en la terre et par tout de plenitude, de puissance absolue et ordonnee, font les grans merveilles ou nom de Jesuscrist mon Pere, toutesfois elles ne meuveront ja le doy en leurs divines et moralles operacions, ne les troys dames aussi, qu'il ne soit avant determine [l. determiné] ou secret consistoire de ma precieuse forge. (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.2, c.1386-1389, 508). | |
| 6 | Et pour ce qu'on dit que cremour N'est pas volentiers sans amour, Et il me crient tant comme il puet, Et croy qu'Amours a ce l'esmuet, Et si l'ay longuement au doy Peü et norri, je le doy Mieus amer c'une beste estrange (MACH., D. Lyon, 1342, 227). | |
| 7 | Pour tant, ô vous très-haults princes et rois, Qui par devoir de vos naturels droits Devez honneur maintenir et ensuivre, Et en tous lieux et en tous les endroits, A qui qu'il tourne à honte toutesfois, Tous les haulx faits et les humains exploits Peser au doy et à la juste livre : Vers vous je viens à lamenteuse voix (CHASTELL., Compl. Hector K., c.1450, 177). | |
| 8 | Mais tost aprés que tu seras passé, derriere toy ilz te tendront leurs doiz et te auront en derrision disans : "Cestui est qui seduit nostre prince, qui lui persuade et conseille la guerre, et est cellui qui acroist les truages et qui nous accumule et amasse les charges importables..." (PICCOLOMINI, De curialium miseriis epistola L., c.1458-1477, 85). | |
| 9 | Tel cuide acquerre bruit, Soit a tort ou a droit, Qui tantost se destruit, S'il ne charrye droit. Le monde sy cler voit Et sy bien scet serchier Que darriere le doit On ne se puet cachier. (Prov. rimes F.M., c.1485-1490, 41). | |
| 10 | Et de son doeul Aultre ne doibt blasmer que luy tout soeul, Quant par sa faulte et oultrageus orgueul De son doy propre il s'est feru en l'oeul. (MARTIN LE FRANC, Estrif D., 1447-1448, 105). | |
| 11 | VERDIER. Je viens de voir Plaisant Follie Ou plusieurs foulz ont esté pris. JAUNE BEC. Il ne fault point parler du pris. Desus vostre doy la virez ? VERDIER. Tout est bien. JAUNE BEC. Vous la gouvernés, Tout le monde le set bien dire. (Pipée R., c.1470-1480, 206). | |
| 12 | Tout li doit de le main yoewel, voir, ne sont mie ; Cuer anchien et cuer jovène diversent moult le vie (GILLES LE MUISIT, Poésies K., t.1, c.1347-1353, 198). | |
| 13 | Les dois des mains ne sont pas tous unis, Sy ne sont gens d'ung volloir tout equal (MOLINET, Faictz Dictz D., 1467-1506, 640). | |
| 14 | La vayne qui est entre le grant doy et son prouchain envers le petit doy, saigne l'on pour la douleur de l'estomac et aussi pour la douleur des costez, comme bossez et apostemez qui pevent venir pour trop grant habondance de sang. (LE LIÈVRE, Traité saignée W., a.1418, 17). | |
| 15 | En le main a chiunc dois, che ne sont mie frere ; Ossi ne sont les gens tréstous net d'une mère (GILLES LE MUISIT, Poésies K., t.2, c.1347-1353, 3). | |
| 16 | "...Car ung proverbe dit (...) Qui mestier a du feu au doy le doit taster." (Gir. Vienne D.B., c.1350-1400, 135). | |
| 17 | Mais ledit Pichet très rigoureusement et despiteusement luy respondi qu'il ne digneroit, et sans autre chose dire, vint contre ledit Pierre avec ladicte fourche de fer qu'il avoit et luy vint mettre les deux doiz contre la poictrine, mais ledit Pierre se trahit bien tost, en disant audit Pichet : "Ne me frappe point, car se tu me frappes, tu t'en repentiras". (Doc. Poitou G., t.10, 1458, 63). | |
| 18 | Pour chascune galee, 25 tonneaux de bescuit, 6 queues et 72 barils a metre eaue et beverage, 6 henaps pour boire, 8 douzaines d'escuelles pour mangier, 6 cueilliers, 2 trepiers, 2 caudieres grans, 2 pos, 2 paelles, 6 lanternes petites et une grant, 7 galons d'uille, 500 busches de gloe, un mortier, un pesteil, 500 does pour appareiller les plaies des blessiés et 25 livres de chandelle. (Clos galées Rouen M.-C., t.2, 1355, 144). | |
| 19 | ...et mesmes quant on les paist ilz estraignent et saillent au visaige et mordent (et couvient avoir ung gant en la main destre, dont les doiz du gant soient couppez, pour doubte des esgratinures) et portent voulentiers au couvert. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 151). | |
| 20 | La utilité procede de la melancolie pour ce qu'elle fluit a l'orifice de l'estomac en exprimant les humidités illec trouvees comme la femme exprime le laict des dois du piz de la vaiche. (Rég. santé corps H., 1480, 142). | |
| 21 | A ce propos se leva une vielle qui n'avoit mais que un dent et dist en audience que quant les veaulx ne veulent boire ne au doy ne autrement, que le toreau qui engendra ce veau n'eut point d' amour a la mere. (Ev. Quen., I, c.1466-1474, 98). | |
| 22 | Quant les femmes voient que leurs veaulz ne veulent boire le lait leur mere au doy ne autrement, elles maintiennent que le toreau engendre telz faons sans point d'amour. (Ev. Quen., II, c.1466-1474, 131). | |
| 23 | ...Roffus ne faillit pas que en ce lieu ténébreux, cuydant tenir sa chambrière, commence à patrouiller sa femme et luy faire cent petis atouchemens et baisiers pour cuyder esmouvoir nature, laquelle ne se peut oncques esmouvoir ; il fut esbahy et honteux que son petit doy ne levoit. (TARDIF, Facéties Pogge M., c.1490, 158). | |
| 24 | Quant ce médecin fut venu et qu'il tint la jambe de ceste moult belle jeune fille et la cuisse, plus blanche que neige molle et tendre, en la maniant le cuer luy eschauffa et se leva le petit doy d'embas tellement que de son estable il sortit (TARDIF, Facéties Pogge M., c.1490, 164). | |
| 25 | Et lors ledit prince recevra son hommaige et foy de luy [du nouveau marquis], et puis l'en vestira et mettera en possession de sa seignourie de marquis par ung tresriche ruby, qui porte signe de seignourie, qu'il mettera ou moyen doit. (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 232). | |
| 26 | E ! Dieux, ce ne sont pas les piez Cy de Berthe, bien les cognois ; Plus grans estoient quatre dois. (Mir. Berthe, c.1373, 215). | |
| 27 | ...il trouva d'aventure, sur une chaïere à doz, un petit sachet de cuir lonc d'un doy, et gros d'un pouce et plus, ouquel avoit certaine poudre fine de gingembre (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 85). | |
| 28 | Truicte soit cuicte en eaue et foison vin vermeil, doit estre mengee a la cameline, et doit estre mise cuire par tronçons de .II. doiz. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 233). | |
| 29 | ...et en hautesse jusques au plus haut des murs il aront XXV coubtes. Et chascun coubte sera de II pies, et chascun pie de XVI ducas ou dois. (MÉZIÈRES, Sustance H., 1396, 83). | |
| 30 | Item, que ilz courront à la toille, de lances pareilles, et de chascune tant que elles seront rompues ou le fer esgrevé d'un doit de mains, et en selles de guerre sans atachier l'homme à la selle. (Doc. 1448. In : ESCOUCHY, Chron. B., t.1, c.1453-1460, 269). | |
| 31 | ...item du clou de quatre sortes, dont l'une sera de demy pyé, l'autre de quatre dois, l'autre de trois, l'autre de deux, avecques les forges garnies de ce qu'il leur fault (BUEIL, II, 1461-1466, 48). | |
| 32 | ...une playe d'environ deux doiz. (Doc. Poitou G., t.12, 1477, 159). | |
| 33 | ...car lui seul porta un boeuf tout vif sur ses espaulles l'espace d'une stade, qui contient cent XXV pas et chacun pas V piez et chacun pié IIII palmes et chacune palme IIII doiz de main commune (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 41 r°). | |
| 34 | La peust on veoir fleur de chevalerie et tant nobles gens, ces bacinez reluire et ces harnaiz cliqueter ensemble, que c'estoit beautés a veoir. Ilz s'en vont si serrez que ly uns ne passe l'autre plain doy. Anthoine et Regnault furent ou premier front, montez sur IJ. riches destriers, armez de toutes pieces. (ARRAS, c.1392-1393, 160). | |
| 35 | ...Et se de confort prengs ung doy, Dieu en mettra assez en toy. (Renart contref. R.L., t.2, 1328-1342, 6). | |
| 36 | L'ymage revint publiquement devant tous tenant sa main dextre close ; si apperceurent tous qu'il y avoit ung anel au maistre doigt de sa main ; lors se esbahirent tous de ce miracle (MIÉLOT, Mir. N.D. L., 1456, 131). | |
| 37 | ...pour 4 grans ais, chacun de 3 toises et demie de long ou environ, d'un pié et une paulme de large et de 2 grans doitz de fourniture, lesquels sont clouez contre ladite sabliere et poultre sur quoy portent les pans de maisons dessusdites, pour 48 s. p. (Comptes Paris V.L.D., t.1, 1449-1450, 674). | |
| 38 | Je ne cueuil Ne n'acueuil D'Espoir, par Dieu, ung tout seul doy (Poés. lyr. court. XVe I., c.1454-1456, 110). | |
| 39 | Se vous avez deux dois d'auctorité Sur voz maris, ou ung peu de credence, Tendez tousjours a la moiorité, Car ce point croist feminine prudence. (MICHAULT, Doctr. temps prés. W., 1466, 60). | |
| 40 | Lors le Can de Lescalle, qui estoit a deux doix pres de la mort, veant que son frere ne s'accordoit pas que ses bastars demourassent seigneurs, pour recommander son ame a Dieu plus devotement, commanda que son frere fust mis a mort en sa presence et sans plus attendre. (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 280). | |
| 41 | ...le cop luy passa a deux dois pres du visage (CHASTELL., Chron. IV, D., c.1461-1472, 166). | |
| 42 | Verpus (...) : le doibt moien qui grate le cul (LE VER, Dict. M.E., c.1420-1440, 524). | |
| 43 | ...et mist premier perres precieuses ès anneaulx et les porta ou quart doy, disant que d'icelui procede la veine du cueur (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 21 r°). | |
| 44 | LA CHAMBERIERE. (...) Car il n'y ara sur vous vaine, Quant venra a l'enfantement, Qui ne rompe, fors seulement Du petit doit. (Mir. enf. ress., 1353, 20). | |
| 45 | La vayne qui est entre le grant doy et son prouchain envers le petit doy, saigne l'on pour la douleur de l'estomac et aussi pour la douleur des costez, comme bossez et apostemez qui pevent venir pour trop grant habondance de sang. (LE LIÈVRE, Traité saignée W., a.1418, 17). | |
| 46 | Quant .J. hons a moullier qui l'aimme au petit doit, Quant avoec autre va, jamais joie n'aroit Dessi jusqu'a chelle hoere que sa femme raroit (Bât. Bouillon C., c.1350, 195). | |
| 47 | Et quant aux jugemens qu'ilz font par les elections, par lesquelles ilz tiennent les seigneurs trop mieulx que par le petit doy, et en grant servitude, il est assavoir que Aristote, selon le dit d'Averroys sus le XIIe livre de Methaphisique, en grant partie repreuve les livres des jugemens d'astronomie, comme les docteurs aussi de l'eglise. (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 614). | |
| 48 | Je li vois donner par derriére De mes cinc doiz un bobelin. (Mir. parr., 1356, 46). | |
| 49 | Lequel Maymon respondit audit suppl. qu'il ne s'en yroit et ne taiseroit pas pour lui et que pleust a Dieu qu'il l'eust touché du petit doy. A quoy le dit suppliant respondi audit Maymon que s'il le commançoit a batre qu'il ne le toucheroit pas du petit doy, ains le batroit tant que les chiens en mengeroit (Doc. 1457. In : P. Rézeau, R. Ling. rom. 78, 2014, 415). | |
| 50 | En ce texte present declare l'acteur six aides ou bontés venant par la saignié de la vaine nommee salvatelle, laquelle gist sur le dos de la main entre le petit et le doit medecinal. (Rég. santé corps C., 1480, 165). | |
| 51 | Seiles ou salvatella est une vaine situee entre le doigt grant et le doit medecin tirant plus envers le doit medecin et prent originement de la baselique (Rég. santé corps C., 1480, 167). | |
| 52 | ...et doit tenir la lancete avecques le poulce et avecques le doy monstreux de la destre main et doit avecques celluy d'empres taster la vayne et regarder avant bien le lieu qui veult bien et seurement saigner. (LE LIÈVRE, Traité saignée W., a.1418, 19). | |
| 53 | Lors prist un anel en son doy, Bel, bon, chier, precieus et riche, Et doucement en mien le fiche. (MACH., R. Fort., c.1341, 76). | |
| 54 | Lors prist doucement a sousrire Et de sa blanche main polie, Poteleuse, nette et onnie, En signe d'eüreus amant Me mist un trop biau diamant En mon doy, et prist l'anelet D'Esperence, tel comme il est. (MACH., R. Fort., c.1341, 150). | |
| 55 | D'un chevalier estoit amie, Si li donna un anelet Trop gent (ne fu villein ne let), Par si qu'adès le porteroit Et que jamais ne l'osteroit De son doy, s'elle ne l'ostoit. Et li chevaliers, qui estoit Tous siens, bonnement li promist, Et la dame en son doy le mist. (MACH., J. R. Nav., 1349, 235). | |
| 56 | ...j'aray pucelle Qui sera bonne et sera belle (...) Ou ja, ce vous jur et affiche, Ne li mettray annel en doit (Mir. chan., c.1361, 152). | |
| 57 | Puis pris un anel en mon doi Et li donnai (MACH., Voir, 1364, 366). | |
| 58 | Lors presente aussi l'annel a Guyon de par la damoiselle et lui dist qu'elle lui prioit qu'il le portast pour l'amour d'elle. Et il dist que si feroit il, et le bouta en son doy, et en mercia moult la damoiselle et le messaige. (ARRAS, c.1392-1393, 99). | |
| 59 | Gardez me cest os ci, tenez, S'en riens avez chier m'amistié ; Car c'est d'un des doiz de mon pié. (Mir. Oton, c.1370, 338). | |
| 60 | Et alors convint que le tres doloreux departir se feist, et au prendre le congié, Madame, le baisant, en l'un de ses doiz un tresbel et riche dyamant lui mist... (LA SALE, J.S., 1456, 97). | |
| 61 | ...il avoit bouté en ung de ses doiz ung aneau d'or (C.N.N., c.1456-1467, 390). | |
| 62 | Et en après tira ung petit anneau d'or où avoit ung dyamant, qu'il [le connétable] avoit en son doy, et pria audit penancier qu'il le donnast et presentast de par luy à l'ymage Nostre-Dame de Paris et le mist dedens son doy, ce que ledit penancier promist de faire. (ROYE, Chron. scand., I, 1460-1483, 365). | |
| 63 | Je conte par mes doys et somme Pensant tousjours les assommer, Les douleurs dont me sens tel somme. (Poés. lyr. court. XVe I., c.1454-1456, 131). | |
| 64 | GUILLEMETTE. Tel que vous le pourrez avoir : Qui emprunte ne choisist mye. PATHELIN, en contant sur ses dois. Pour vous, deux aulnes et demye, Et pour moy trois, voire bien quatre (Path. D., c.1456-1469, 54). | |
| 65 | Et, quant la cuiriee sera mise dessus et despartie, je diray a mes chienz qu'ilz se gardent bien que null ne ose mengier jusques tant que celuy la li commendera, et leur moustreray du doy celuy homme que je vueill qui les face mengier. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 220). | |
| 66 | Bien se deuïst retraire et aviser, Mais peu d'avis, jonece et grant ardure L'ont si pris et envaï Qu'on le remonstre au doi pour mon ami (FROISS., Ball. B., c.1362-1377, 27). | |
| 67 | Pluseurs choses se voeullent au doy monstrer et par experience, jamaiz par rayson naturele. Sy bien ne sentiréz feu estre chaut, que par en aprochier la main. (MARTIN LE FRANC, Estrif D., 1447-1448, 71). | |
| 68 | Item est apellé le "doigt de la destre main de Dieu", pour ce que ainsi que toutes choses corporeles nous les demonstrons au doigt, pareillement par le Saint Esperit sont demonstrees les choses espiritueles pour les veoir de l'ueil espirituel. (Somme abr., c.1477-1481, 123). | |
| 69 | Le nom de preu renlumine les coeurs precheus et resplendit en ces sales et en ces palais : on l'ensengne au doit, on recorde son bien fait, on li donne glore en ce monde. (FROISS., Chron. D., p.1400, 36). | |
| 70 | ...au devant de la pointe du coustel du dit Jarnet le dit Closet mist la main senestre, et en l'autre il tenoit son coustel tout trait, et le persa le dit Jarnet le premier det de la dicte main et le petit det tout oultre et li trancha tout le fons de la dicte main (Doc. Poitou G., t.5, 1385, 280). | |
| 71 | Quant la noble Mirro entendy ces paroles et considera le departement de son amy, elle se jetta par terre comme toute tronchye de doeil amoureux, se prinst a frotter ses dois, puis a croisier ses bras, et puis dist... (LEFÈVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 153). | |
| 72 | "Sire soubdan, dit il, par Mahon ont l'en croit, Se avoir le voullés, haussier vous fault le doit, Allés le querre a Rome, je croy bien qu'il y soit." (Flor. Octav. L., t.1, c.1356, 308). | |
| 73 | SYMON LE PHARISÏEN. Versez du vin ilec a mout, Il me semble qu'ame ne boit. SAFFRET. Il ne fault que lever le doys, Je suis prest comme ung chandelier. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 436). | |
| 74 | "...Vérité me diras tos et incontinent." - "Oïl, ce dist Harpins (...) Par itel convenent que m'irés à fiant [l. afiant], Sur vo loy de Mahom, vo doy au dent hurtant, Que je n'aray par çou le cuer de moy dolant..." (God. Bouillon R., t.2, c.1356, 399). | |
| 75 | Le roy Charlez luy jurat et Carahus touchat son dois a sa dent. (JEAN D'OUTREM., Myr. histors G., a.1400, 50). | |
| 76 | "Par Mahon, dist le marinier, tu ne l'auras ja a moins de deux cens." Et lors heurte son doy a son dent. Et quant le putenier le vit, il vit bien que riens n'y valoit le barguigner, car depuis que ung sarazin a heurté son doy a son dent, il ne s'en parjureroit pour nulle rien. (Apoll. Tyr Z., c.1400-1500, 127). | |
| 77 | Lors a le Sarrasin son doit a son dent mis Et l'i hurta trois fois illoeucq par bon advis. (Huon Bordeaux B., c.1400-1450, 238). | |
| 78 | ...luy plut a moy mettre en devises touchant son cas et tel fois plorant, tel fois mordant ses dois par excés de son grief, me contraingni mesmes a larmoyer soubz emblé samblant par compassion de sa cause. (CHASTELL., Temple Boc. B., 1463-1464, 3). | |
| 79 | Qu'or fust il a sa male estraine, Lez Marigny droit en la plaine, Nuz et deschaux com j'ay le doy, Et toutes femmes par la loy Mariées et sanz mari Fussent chascune delez li Atout un ramon de behourt ! (DESCH., M.M., c.1385-1403, 318). | |
| 80 | "Amis, ne vous doutez, celle li respondoit, Je ne li porte vivrez, ciertez, ne caut ne froit, Et se vous vos doutez de che qu'i ainsy soit, Je me despoullerai sy nue que men doit." (Jourd. Blaye alex. M., a.1455, 599). | |
| 81 | ...et, lui ainsi cheu, icellui curé de present se print à batre et navrer très-inhumainement ledit predecesseur curé, et de fait lui coppa, li present, tous les dois d'une de ses mains (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 109). | |
| 82 | Regarde, j'ay bien besongné : Il est desja en son pourpoint. Avant ! avant ! Soit mys en point ; Qu'i soit mis nu comme le doy. (Myst. st Laur. S.W., 1499, 258). | |
| 83 | Adont andoy Courtoisement, en riant, sans effroy, Prirent chascun l'un des deus par le doy. (MACH., J. R. Beh., c.1340, 112). | |
| 84 | Adont li rois En sousriant les a pris par les dois Et les assist seur le tapis norois, Loing des autres, si qu'il n'i ot qu'euls trois. (MACH., J. R. Beh., c.1340, 131). | |
| 85 | Quant fait eurent une estampie, Les dames et leur compaignie S'en alerent, ci deus, ci trois, En elles tenant par les dois... (MACH., R. Fort., c.1341, 146). | |
| 86 | La quarte, se bien m'en recorde, Estoit Pais qui tenoit Concorde Par le doy, amiablement... (MACH., J. R. Nav., 1349, 178). | |
| 87 | Lors se preïrent par les dois Et parler au soudan alerent (MACH., P. Alex., p.1369, 197). | |
| 88 | Et là estoit Jehans de Cambruge, fils au conte, douquel li rois de Portingal avoit grant joie, car il dissoit au conte : "Vechi mon fil, car il ara ma fille." Et sa fille proprement, qui estoit de son eage, en avoit grant joie, et se tenoient par les mains au doi li enffant. (FROISS., Chron. R., X, c.1375-1400, 137). | |
| 89 | MARCELLE. Estes vous Jehan ? Alez lëans Vous chauffer ung petit le doyt A nostre feu. ST JEHAN. Le temps le doit : Pieça n'euz si froit que je saiche. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 722). | |
| 90 | ...Pié de butor a [le faucon], se me samble, Longue et bien coulouree cengle Et le talon et le charnier, Le petit doy scet bien croisiés, Les oncles noirs comme corbeau (LA BUIGNE, Rom. deduis B., 1359-1377, 423). | |
| 91 | Je n'en vueill plus fere mencion, de lui ne de sa nature, quar la chasce de lui est ce qui plus vaut, fors tant que elle [la loutre] a ses piez comme une oue, quar elle a pel de l'un doy a l'autre. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 106). | |
| 92 | ...sadite marrine dist à icelle voix que après sa mort elle lui donnoit [à Haussibut] son arme et un des dois de sa main (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 291). | |
| 93 | On connoist l'ours de l'ourse par les trasces, quar l'ours a plus reondes trasces et plus gros dois et plus gros ongles que n'a l'ourse. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 230). | |
| 94 | On puet cognoistre un lou d'une louve par les trasces, quar le lou a plus gros talon et plus gros dois et plus gros ongles et plus reont pié que n'a la louve, et la louve plus esparpillié et plus long pié et plus menu talon et plus menuz doiz et plus longs ongles et aguz que n'a le lou. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 242). | |
| 95 | ...quant les enchanteurs du roy d'Egipte veirent les choses merveilleuses que faisoit Moyse, lesquelles ne pouoient faire, disoient : "C'est icy le doigt de Dieu." (Somme abr., c.1477-1481, 138). | |
| 96 | ...et peus parler a nous face a face, parlant moralment, comme Moyse faisoit a Dieu quant il escript de son doy es tables de Moyse, qui estoient de pierre, les commandemens de la loy (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.2, c.1386-1389, 128). | |
| 97 | Beau Filz, jeune Moyse, pour toy bien informer en la vraye marchandie, que es cincqs besans susdiz en vertu et en figure sont comprins mes enseignemens divins, avecques ma exaltacion [var. mss B et C : exortacion] moralle et ma doctrine legale, qui seront escriptes par moy du benoist doy de mon Pere en tes II tables de pierres a confirmacion de la foy de saint Perre. (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.2, c.1386-1389, 158). | |
| 98 | Item est apellé le "doigt de la destre main de Dieu", pour ce que ainsi que toutes choses corporeles nous les demonstrons au doigt, pareillement par le Saint Esperit sont demonstrees les choses espiritueles pour les veoir de l'ueil espirituel. (Somme abr., c.1477-1481, 123). | |
| 99 | Pour faire fin du reconfort des dames mariees, il est expedient d'escripre aucunes briefves regles et ensengnemens, par maniere de memoire qu'elles ayent toujours au cuer et devant les yeux et loyees en leur doit, de la substance des choses en cestui livre prolixement proposees pour devenir plaisans a leur Espous immortel Jesu Crist (MÉZIÈRES, Vertu sacr. mar. W., c.1384-1389, 331). | |
| 100 | Beau Filz, garde bien mes parolles et ne les oublie pas. Honoure Dieu tant come tu pourras, garde les commandemens de moy et de ma suer Verite, come la pimpenelle de ton oeil affin qu'il t'en souveigne, lye les en ton doy. (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.2, c.1386-1389, 160). | |
| 101 | Item la benoitte trinité est demonstree en figures. Premierement la benoitte trinité est figuree par les trois amis de Job. Item par les trois doigs desquelz est soustenu et pendu comme en une balance la grosseur et pesanteur de toute la terre. (Somme abr., c.1477-1481, 125). | |
| 102 | ...entre les unes, coupperent les doiz sacrez à ung prebtre et lui trencherent la courone et la lui brullerent (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 150 r°). | |
| 103 | Adoncques Dangier se drecza sur les doiz des piedz et moult fierement et orgueilleusement, en soy mocquant et escharnissant d'Umble Requeste, le poursuivant d'Amours (RENÉ D'ANJOU, Cuer am. espris W., 1457, 188). | |
| 104 | ...nientmoins souffroit encore ledit comte, couvertement et dessous le doy, parler et traiter par moyennes personnes entre le seigneur de Croy et luy, par assai si on le pourroit réduire et ramener à vraie cognoissance et à saine et honnorable voie (CHASTELL., Chron. K., t.5, c.1456-1471, 175). | |
| 105 | Quant li deux signeur s'encontrerent, Courtoisement se saluerent, Et s'en venirent doy à doy. (MACH., P. Alex., p.1369, 34). | |
| 106 | Je l'y ay mis Puis deux mois et m'en suy desmis, Et si ay a Amours promis Lui quicter, et m'en suy soubmis A son bon vueil, Lui prïant qu'il change le dueil Que passé a deux ans recueil, Qui appert au doy et a l'oeil, Par le refuz De celle a qui servant je fuz, Qui mist en mon cuer fers et fustz D'un dart amoureux dont confuz Je me rendi. (CHART., L. Dames, 1416, 208). | |
| 107 | Sachent tout chil ki cest escrit veront et oront ke Kateline, Jehanne et Angnes, filles Watier le Habrigeur, jadis, ont achateit et bien paiiet (...) tout le meuble chi-desous nommeit, li queis meubles at esteis monstreis au doit et aloiel [l. a l'oiel], devant les eschevins chi desous noumeis (Rég. jur. Belg. B., 1361,,, 349). | |
| 108 | Pour monstrées, veuees et desseurées suffisaument non faictes, car elles se doivent faire de point en point, de bout en bout, au doy et à l'eueil. (Cout. instit. Anjou Maine B.-B., t.2, 1437, 429). | |
| 109 | Premièrement sur l'estang de Mailart, à la rivière du costé dudit Beaultel et, illec, ledit Martin oudit nom décléra ausdis Religieux (...) qu'il leur faisoit veu et obtantation de cinq cartiers de gain ou pasture qui estoit à l'endroit d'eulx, assis au fong de l'estang, desquelz au doit ne à l'eul il ne povoit monstrer par ce que l'eaue qui est en icelluy estang les avoit et a noyés (Chartes Ste-Chapelle Vincennes B., t.1, 1489, 395). | |
| 110 | "Et a celle fin, dit il, que vous ne disiez que je veille imposer a vostre fille blasme sans cause, je vous monstreray a l'oeil et au doy le ribauld qui ce deshonneur nous a fait..." (C.N.N., c.1456-1467, 382). | |
| 111 | LE MARY. ...Sus, tost, qu'on vous voye entremettre De me servir à l'oiel et au doy. Despechez-vous. (Pont aux ânes T., c.1480-1500, 107). | |
| 112 | "...bien saveiz que Ogier at jureit devan [tous], quant Basin avroit pris, il le traieneroit jusques a Paris et le feroit pendre. Son seriment briseir ne luy doit nulz requier, quant il a bien poioir de acomplir, car nous luy ayderons gardeir et encores plus ; et avons ja le peuple dessoubz le doit reclus." (JEAN D'OUTREM., Myr. histors G., a.1400, 206). | |
| 113 | Les divins jugemens sont inscrutables et dangereux a y bouter le doigt, et ne siet a homme de soy y plongier parfont (CHASTELL., Temple Boc. B., 1463-1464, 149). | |
| 114 | Ou temps qu'Alixandre regna, Ungs homs nommé Dïomedés Devant lui on lui admena Engrillonné pousses et detz Comme larron, car il fut des Escumeurs que voyons courir ; Sy fut mis devant ce cadés Pour estre jugiez a mourir. (VILLON, Test. R.H., 1461-1462, 31). | |
| 115 | Je conseille qu'ung reciproque On luy donne tout en lourdois, Puis voise compter par ses doitz Ses fabuses et paraboles, Qui ne sont que vaines parolles Pour endormir le populaire ! (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 592). | |
| 116 | Faisons raison et justice a dix dois ; Au bien commun soions tuit entendable ; Li Souverains regne sur toutes lois. (DESCH., Oeuvres Q., t.3, c.1370-1407, 13). | |
| 117 | Il est temps que joue des dois, Si je veulx la roube guaignher. (Pass. Auv., 1477, 203). | |
| 118 | Ta conscience te dira Que tu peulx bien faire ou doys. Si ton cueur peu ne grant d'ire a Vers le crime, et le perdoys, Tu peu assez laver tes doys, Car pour ce ja n'en seras quite. A priser est qui bien s'aquite. (MESCHIN., Lun. princes M.-G., c.1461-1465, 62). | |
| 119 | France james ne partira D'entre les mains de nostre roy : De France et d'Angleterre sera Tout paisible, ainsi je le croy, Ne nul n'osera lever le doy Contre vostre magnificence (Myst. siège Orléans H., c.1480-1500, 130). | |
| 120 | ...par le commandement de la verge de ma maistresse de cy en avant je mectray mon doy a ma bouche, et si tiendray silence et laisseray la parolle a ma suer ainsnee (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 508). | |
| 121 | Plusieurs exemples notables s'en pourroient reciter desquelx il est expedient de mectre frain a la penne et de mectre le doy a la bouche, pour non esbahir les grans seigneurs et dames (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.2, c.1386-1389, 272-273). | |
| 122 | ...on dit communément que cellui est fol qui boute son doy entre le bois et l'escorche ; vous scavez que vous estes tous III frères germains et messeigneurs et que autant d'obédience doy je à l'un que à l'autre, et pour ce, en finale conclusion, je vous responds, que pour vous, ne pour lui qui en telle manière comme vous m'a requis, au plaisir de Dieu, ja ne m'en mesleray. (WAUQUELIN, Gir. Ross. M., 1447, 69). | |
| 123 | ...digne est qu'on l'escorche, Qui ses dois boute entre bois et l'escorche. (MOLINET, Faictz Dictz D., 1467-1506, 207). | |
| 124 | Et, par ma foy, Si loiaument l'aim que j'ay plus d'anoy Cent fois pour li que je n'aie pour moy, Quant s'onneur voy amenrir ; car au doy La mousterront Ceuls et celles qui ceste ouevre saront, Et meins assez en tous cas la croiront, Qu'a tous jours mais pour fausse la tenront. (MACH., J. R. Beh., c.1340, 100). | |
| 125 | Ilz sont trois aornemens de l'espeuse : l'anel au doigt, la monile et affiquet au pics, la couronne au chief. (Sacr. mar., c.1477-1481, 46). | |
| 126 | Esbahys suy pour quoy on donne Tel reprouche aux dolens maris : Se leur femme a jecté un ris Ou s'elle a un autre homme amé, Pour quoy en sont ilz diffamé, Moustré au doy, clamé de tous ? (DESCH., M.M., c.1385-1403, 23). | |
| 127 | Mais, si com les aucteurs nommez Dient de leurs meurs enflamez, Me poise, et qu'on les monstre au doy, Car, par nature, amer les doy De droit de nacion, sanz faille (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 18). | |
| 128 | Je te feray o doit monstrer et ensegner, Quant en ton sauf conduit nous as fait si gaittier (Huon Bordeaux B., c.1400-1450, 7). | |
| 129 | Nennil, certez, car vrayement Chascun vous moustrera au doy, Disant : La vielle rassoutie Tient tous maulx en sa compaignie, Sans savoir la cause pourquoy. (CH. D'ORLÉANS, Ball. C., c.1415-1457, 184). | |
| 130 | Il n'y a moyen qu'il ne conviengne que je passe par celle adventure, ou que je soye monstré au doy en reproce de lasche et recreant. (LEFÈVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 196). | |
| 131 | Vous avez perdu vostre nom, Dont premiers vous feustes nommee, Et avez acquis ung surnom De bien piteuse renommee. La pecheresse habendonnee, Ainsi vous nom[me] on, je le voy ; Pensez y, ma seur tres amee, Car chascun vous en monstre au doy. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 396). | |
| 132 | Par Dieu, on le doit Baculer et monstrer au doit. (Narcissus, p.1426, 299). | |
| 133 | ...Chascun s'en rit, disant : Dieu quelle joye ! Ce foul vieillart veult devenir enfant ! Jeunes et vieulx du doy le vont moustrant, Moquerie par tous lieux le convoye. (CH. D'ORLÉANS, Songe compl. C., 1437, 100). | |
| 134 | Car elle fait ce qu'elle doit, Et ce te mousterrai j'au doit : S'elle estoit toudis en un point Et de raison usoit a point, Si qu'envers tous fust juste et une, Elle ne seroit pas Fortune. (MACH., R. Fort., c.1341, 93). | |
| 135 | LA ROYNE. "Comment se preuve ? JEHAN BOCACE. "Par vive raison et par argument qui est demoustré au doigt. (CHASTELL., Temple Boc. B., 1463-1464, 103). | |
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