"Oublier ce que l'on a appris ou dont on a pris l'habitude" : Par telz chosez ou aultrement Fay que t'aiiez empechement Par quoy desaprengez l'amer ; Suppose qu'il te soit amer, Ainssi feras dechevement A toy et larchineusement. ([Ovide remede amours H., p. 1300 [1400-1430], 62]). En ces livres du païs Omer est faite question, asscavoir qui fut la vraie mere de Enee, et de pluseurs aultres choses qu'i vaudroit mieulx desaprendre que scavoir plus avant ([DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 104]). En iceulx livres est faite question du païs de Omer, de la vraie mere de Enee et de aultres choses lesqueles, se tu les scavoies, a les desaprendre mettre paine deveroies ([DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 136]). Affin que en tendre eage ne aprende che que par apréz lui convendroit desaprendre ou desacoustumer, face tant que de tous en bien soit amee, et que tout son linage se esjoïsse de avoir tel rose qui soit de lui issue ([DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 366]). Dedisco (...) : desaprendre ou oblier ([Aalma R., c.1380, 98]). Dedisco (...) : desaprendre, oublier che que on ha apris ([LE VER, Dict. M.E., c.1420-1440, 109]). Descio (...) : oublier, non savoir, desaprendre ([LE VER, Dict. M.E., c.1420-1440, 116]). Desaprendre ce que l'en a aprins ou d'oublier : dedisco ([Gloss. gallico-lat. M.M., c.1425-1450, 204]). Dedisco (...) : desaprendre ce qu'on a aprins, oublier ([LE TALLEUR, Vocab. E.M., c.1490, 78]). Descio (...) ; oublier, desaprendre ([LE TALLEUR, Vocab. E.M., c.1490, 83]). |
