I. -

"Fait de descendre, descente" : Cil oisel ont bien leur volée Au descendant de la montée Ou cils alerions descent, Quant a merci donner s'assent. (MACH., D. Aler., a.1349, 332).

Rem. FROISS. (ms.) ds GD II, 549a.

-

"Coup donné en frappant du haut en bas"

Rem. Erec C.T., c.1450-1500, gloss.

II. -

"Personne considérée par rapport à ceux dont elle est issue, descendant" : ...au tresvictorieulx et illustre prince, mondit seigneur Charles, dudit royaume le premier roy d'icellui nom, conte d'Anjou et de Prouvence et frere de monseigneur saint Loys, roy de France, et puis de ses heritiers et descendans de lui, jusques a Madame Jehanne de Duras (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 165). ...le dit Edouart ne fut pas digne d'estre roy par les raisons dessusdictes, n'en fut pas meismement Henry de Lenclastre ne les descendans de luy (JUV. URS., T. crest., c.1446, 160). Les especes de adoption sont trois. L'une est des descendans, la seconde comme venans du costé, la tierce qui comme affinité legale puet estre dicte (...). En la premiere espece, c'est comme des descendans, et en la tierce, c'est legale, l'affinité tousjours empesche (Sacr. mar., c.1477-1481, 60).

V. aussi descendre