A. -

"Manque, manquement, défaut" : En senat de Satrique avoit lors deux parties: l'une estoit de ceulz qui avoient esté aucteur de la deffaillance aus Samnites et l'autre estoit de loiaux citoiens. (BERS., I, 9, c.1354-1359, 16.6, 28). La nouvelle de ces choses et par especial l'esperance de la desfaillance des Campenois, en laquelle l'en avoit conjuré, revoca les Sannites qui estoient en Puille a venir a Caudie (BERS., I, 9, c.1354-1359, 27.1, 49). ...et ces vertuz meïsmes, ce sont defaillances ou deffautes ou resgart des vices qui sont en superhabundance. (ORESME, E.A., c.1370, 170).

B. -

"Insuffisance" : Semblablement, les moiens habiz, c'est assavoir les vertus, sont superhabundances ou resgart des vices qui sont par deffaillance (ORESME, E.A., c.1370, 170). Le signe que l'apposteme est resolvee est legerieté et deffaillance de pulsacion (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1).

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Sans defaillance. "Sans faiblesse" : Faut il que ton oultrage verse Le renom de ceulx, que vaillance Doit gouverner, sanz deffaillance ! (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 33). La teste vous sera seignee Et la vous coupperoys de lespee Si ne fust pour conscience Tout oultre sans defaillance Mais ia au bon Dieu ne plaise Que ia en ma vie ie offence Contre homme ne femme nullement. (Myst. st Martin K., a.1500, 169).