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CULIER, adj. et subst. masc. |
[T-L : culier ; GDC : culier ; FEW II-2, 1509a : culus ; TLF : VI, 604a : culier] |
I. - | Adj. Boyau culier. V. boyau "Gros intestin" : Et puis oste d'entre les autres le franc bouel, que on apelle pusse ou boyau culier, et soit mis ou fourchié dessus dit. ([GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 179]). Nota que les andoulles sont faictes du bouyau cullier et autres boyaulx gros, lesquelz sont gros remplis des autres pour faire saulsisses. ([Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 192]). |
| Rem. Ex. de MONDEVILLE et ex. du XVe s. (Olla) ds T-L, II, 1151. |
II. - | Subst. "Ouverture à l'endroit du cul d'un cheval peint sur une toile derrière laquelle on se cache pour chasser la perdrix" : Que l'en praigne toille a telle quantité que l'en puisse praindre dessus une biche, et puis, que la toille soit tandue a bastons, aussi comme un cheval a pertris. Et chelui qui la doit porter (...) doit tous jours avoir le ueil au[s] bestez et regarder par les eullieres [var. eulliers, huieillieres, culiers, oreillieres], qui sont faites comme en un cheval a pertris. ([HENRI FERR., Modus et Ratio, Livre deduis T., c.1354-1377, 134]). |
DMF 2020 - Synthèse |
Robert Martin |
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