[D'un cheval] "À longue crinière" : ...Rechainglent fermement les auferrans grenus, Et puis isnelement ressont tost monté sus. (Bât. Bouillon C., c.1350, 186). Vo soer nous envoïa ses amis, et ses drus ; A cui elle donna ses auferrans grenus (Baud. Sebourc B., t.1, c.1350, 169). Or s'en va li varlez, que plus n'a atendu, Qui fiert des esperons le bon cheval grenu (Brun de la Mont. M., c.1350-1400, 9). Puis demanda Blanchart le bon destrier grenu (Renaut Mont. B.N. V., c.1350-1400, 490). Ly contes de Saint-Pol n'en s'en fust pas tenus, Qui ly éuist donnet deux boins chevaus grenus (God. Bouillon R., t.2, c.1356, 467).

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[D'une pers., d'une partie du corps] "Couvert de poils" : Atant vint là ung sergent (...) lequel avoit la chere de traistre et la couleur d'un pendu et si avoit le menton crenu à merveilles (Doolin de Mayence V, P., a.1500, 115).

REM. Le FEW, n.20, explique les formes en g par l'infuence de grenon.