A. -

"Enveloppe calcaire de l'oeuf" : Et j'ay esprouvé suc de racine de yreos, s'il estoit cuit riens ne vauldroit, et le prent on au matin la moitié de la coque d'un euf et le prent on a par luy ou avec un euf molet, sans doute il cure ydropizie qui se cure par science humaine (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 5). Des ce qu'un poucin est yssu De la coque ou il est tyssu, Tout incontinant il chemine, Le grant pain ou la miche mine, Affin qu'il en ayt de la mie. (MESCHIN., Lun. princes M.-G., c.1461-1465, 37). ...l'alegorie (...) d'un oef, par lequel selon l'intencion d'Ovide ce present monde est figuré (...). Mais encores y est la coque de l'oef, figurant le ciel (Ovide mor. B., 1466-1467, 44).

Rem. Ex. d'a.fr., Trad. de Gilles Colonne, Gouvernement des Princes, 1444 (ms. déb. XVIe s.), et doc.1464 ds GDC IX, 194c. F. de Tollenaere, Z. fr. Spr. Lit. 63, 1940, 445.

B. -

"Enveloppe calcaire de certains mollusques"

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"Carapace (d'une tortue)" : Mercure, comme l'on dit le second, filz de Jupiter, qui premier trouva le son de la herpe par la coque d'un limaçon de mer, de ce nom dit Trimegeste, disciple Aneccenebron dessus nommé, florit en ce temps sur la terre en la science de astrologie (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 22 v°).

Rem. Ex. XIVe s. ds TLF.

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"Salicorne, crevette (?)" : ...et ordennez que nous aions de bon poisson assés, comme des anguilles, lampreons, lampraes, samon fraisse et saleie ; et aussi de carpes (...), koc, hanon, harenc blanc et sor, aussi d'esperlinge et menuz, et d'autre poisson du mer et du ryvere assés. (Man. lang. G., 1396, 68).

Rem. L'éd. de Man. lang. donne la déf. suiv. : «sorte de poisson, salicorne (cf. God. sous coque), ou plutôt mollusque appartenant au genre bucarde».