A. -

"Qui peut être converti en autre chose, qui peut être changé" : Mercurius est tel comme les prouchaines planectes le font, pour ce que il est de nature convertible et mouvable et se join et acorde as plus fors (FOUL., Policrat. B., II, 1372, 163). ... .t. et .z. ne seroient pas convertibles. Et l'opposite est supposé, ce est assavoir que il sunt convertible. (ORESME, C.M., c.1377, 230). [Aussi p.224 et 228]

Rem. Ex. d'a.fr., cf. TLF

-

"Digestible, assimilable" : Et sont de char plus digestible Et plus saine et plus convertible [var. comitible] (LA BUIGNE, Rom. deduis B., 1359-1377, 445). [aussi v.11015 et 11548]

B. -

"Qui peut être échangé avec autre chose, qui est équivalent à autre chose" : La tierce espece de tirannie laquelle semble mesmement estre tirannie est convertible ovec l'espece de royalme qui est du tout et simplement royalme (...). Ce que il dit convertible ne est pas a entendre que ceste tirannie et royalme soient une chose ; car il sunt du tout contraires, mes il le dit pource que policie royal par corruption est convertie et muee en tele tirannie, si comme il fu dit ou XIIIe. chapitre de le VIIIe. d'Ethiques, et sera dit ou quint liv. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 183). Lors près du corps lequel gisoit envers, De vie extainct et convertible en vers... (GRÉBAN (S.), Epit. Ch. VII, A., p.1461, 330).

V. aussi convertissable