A. -

"Qui est comparable" : Certes la sentence fut telle Qu'en destresse perpetuelle Et en douleur infinitive, A nulle aultre comparative, Seront tant que Dieu durera Qui regne et sans fin regnera. (MARCADÉ, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 3).

B. -

GRAMM. [Degré de comparaison, p. opp. au positif ou au superlatif] : Et se aucun opposoit en disant que le comparatif presuppose le positif et donques tout ce que est plus pesant est pesant, je respon que par pesant il entent ce que est simplement pesant et absoluement. (ORESME, C.M., c.1377, 592). Quant grez de comparoisons de nom sont ? Trois. Lesquelz trois ? Li positif, ly comparatif et ly suppellatif. Ly positif (...) comme doctus "saige". Ly comparatif, si come doctior "plus saige", ly suppellatif, si comme doctissimus "tres saige" (DonatS, a.1436. In : Th. Städtler, Zu den Anf. der frz. Grammatikspr., 1988, 126).

Rem. Ex. d'a.fr. ds TLF.