Empl. trans. "Tailler, couper (le bois, en vue de sa mise en oeuvre)" : Advint que quant Joseph chapusoit celuy tref il le roigna ta[n]t qu'il fut trop court. (Vie J.-C. M.B., c.1429-1458, 31). Icelui suppliant qui avoit porté illec et tenoit ung petit couteau dont il chapuisoit ung petit baston par maniere de passetemps, cuida faire paour au dit Morelot. (Arch. Nord, 1450, B 1684, f° 162, IGLF). Ung bon chappuis quant il chappuise Doit aviser quel bois il pille (Prov. rimes F.M., c.1485-1490, 40).

Rem. Doc. 1396 (le suppliant en buvant prist par sa merencolie à Chapucier et doler de son coustel la table, qui estoit devant la compaignie) ds DU CANGE II, 149c, s.v. capulare (ex. plus long que celui de GD II, 65b tiré de la même source), 1466 (lequel boys le suppliant fist abatre...et icellui charpenter et Chappuser à ses propres coustz et despens) ds DU CANGE II, 287a-b, s.v. chapuisare.

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[Dans un contexte métaph.] Chapuiser des chapuis. "Enlever, faire tomber des copeaux en taillant" : Car le croy vrayement que, puis Que mon cuer ne puet de ton puis Sachier tout ce qu'il en vuelt traire, Que les coppiaux et les chappuis Prendras en gré, que j'en chapuis, Car ce te plaist que l'on puet faire. (LE PETIT, Champ d'or L., c.1388-1392, 158).