A. -

"Piège, engin pour prendre les oiseaux"

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"Bâton auquel on attache un oiseau pour servir d'appeau" : Ceste roi est bonne pour prendre oisiaus qui menguent charoignes (...) qui vendroient hurter au beric [var.beuc, buet] (HENRI FERR., Modus et Ratio, Livre deduis T., c.1354-1377, 282).

Rem. Éd. : à l'origine "branche rompue" ; note p.371.

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Loc. fig. Prendre au bric. "Prendre au piège" : SATHAN. L'omme est happé a la trainee. Lucifer, il est prins au bric, Il est perdu, il est en pic : Il a mengié de celle pomme. (GRÉBAN, Pass. J., c.1450, 21). Jehan est constant, aussi ferme que ung pic, Jamais ne fut par peché prins ou bric (MICHEL, Myst. Pass. J., 1486, 17). SATHAN. (...) J'ay faict ung hault faict (...) D'avoir happé Jesus au bric. (MICHEL, Myst. Pass. J., 1486, 370). Que malle bosse, malle poisons, maultac Et malle grayne te puisse prandre au bric (LA VIGNE, S.M., 1496, 138). Ce sont amours qui par hic et par hec La leur mercy m'ont sy bien pris au bruyc, Que j'ayme et sers la belle ric à ric, Qui mieulx me tient que à cord ne qu'à crocq (Parn. sat. S., a.1500, 113).

Rem. Cf. DI STEF., 114b.

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Estre happé au bric : Le gentil More Ludovic Avoit fait bien grande assemblee, Mais, puis qu'il est happé au bric, Force qu'el soit desassemblee. (Lettres nouv. Milan B., 1500, 80).

B. -

[Désigne un jeu] (synon. briche1) : Ainsi fu accordé, et vindrent a Romme et trouverent les unes devisans, les autres jouans au bric, les autres a qui fery, les autres a pincemerille, les autres jouans aux cartes et aux autres jeux d'esbatement avecques leurs voisines. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 53). Les autres estoient en la rue avecques leurs voisines, jouans au tiers et au bric (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 53).