I. -

Empl. intrans. "Se gonfler, bouffir" : Homs orgueillieux bouffit et souffle ; Il weult aler plus hault que escouffle. (LE FÈVRE, Respit Mort H., 1376-1380, 102). Quant ilz regardent son visage Enfler et bouffir... (MARTIN LE FRANC, Champion dames III, D., 1440-1442, 116).

II. -

Part. passé en empl. adj. "Gonflé, bouffi" : [Il s'agit de Glotonnie] Le visaige [a] bouffi et lait. (Liber Fort. G., 1346, 155). Ainsy Vilain Penser, bouffy Comme ung godon... (MARTIN LE FRANC, Champion dames II, D., 1440-1442, 11). Il n'est engendrement qu'en boing (...) Ne tel repos que vivre en soing N'oneur porter que dire fy Ne soy vanter que de faulx coing Ne santé que d'homme bouffy Ne hault vouloir que couardye Ne conseil que de furïeulx (VILLON, Poèmes variés R.H., c.1456-1463, 56). ...quant on a la chair enflee ou boffie... (Comp. kal. bergiers C., 1493, f° 56 r).