"Sot, niais, naïf" : Signour, par femmes sont maint meschief avenu : Car puis c'uns hons en femme voet mettre son argu, Ains devenroit diables, avecques Bregibus, Qu'il n'en viegne à s'entente ; mais tels i a tendu Qui en a estet pris, et tenus à bobu. (Baud. Sebourc B., t.1, c.1350, 217). Mais chil qui sont dedens ne sont mie bobu, Il ont éut science encontre bon argu (Baud. Sebourc B., t.2, c.1350, 331). "...Onques mais hons ne fu, par me foy, mieux dechus Que de che que je suy ychy aval venus (...)" Et dist Anthoine : "Moult en fustes bobus ; O jour d'uy en morés et jou seray pendus." (Belle Hélène Const. R., c.1350, 686). Quoi que je soie issus D'un homme assez villain et qui est moult bobus, S'ai ge cuer amoroux (Lion Bourges K.P.F., c.1350, 756).

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Subst. : Mes peres est si riches et je suy de reffus Que je ne puis de luy avoir quatre festus. Pour quoy meit il sur moy ensement les argus, Et si dit a chascun que je suy un bobus ? (CUVELIER, Chans. Guescl. F., c.1380-1385, 17).

REM. G. LE MUISIT, c.1347-1353, ds T-L I, 1010.