C.N.R.S.
 
Exemples de l'entrée 
StructureSans exempleCompletFormesExemples
FamilleTextesSourcesImpressionAide à la lecture
BLASPHÈME
  Tri :
8 exemples
 1 Item s'il plaira a Dieu consentir que le povre pelerin pour ses grans pechiés viés soit fort temptés de blasfeme ou de vaine gloire ou de desesperacion ou de la foy [l. desperacion de la foy], que ja n'aviegne, ou que l'anemi infernal li monstre ses pechiés ocultes ou manifés dont par aventure il n'a pas esté bien confés, le pere prieur et peres Celestins, selonc le cas et temptacion qu'il porront apercevoir oudit agonisant, li veullent recorder qu'il doie prier a Dieu mercy a grant esperance d'avoir pardon de tous ses pechiés noviaus et viés. (MÉZIÈRES, Test. G., 1392, 318).
 2 Et en ce commandement est deffendue toute mençonge, tout parjure, toute blaspheme. (CHR. PIZ., Ep. Othea L., c.1400-1401, 205).
 3 ...j'ay benignement soustenu confusions et obprobres et ay pour benefices receü ingratitude, pour miracles blasphemez, et pour dotrine reprehension (Internele consol. P., 1447, 119).
 4 Blasphemes, luxure et hazart, A quoy t'applicques et as art, Te rendront a la fin si vil Qu'il n'est droit canon ne civil Qui te sceust adjuger pardon, Si Dieu ne le te faict par don. (MESCHIN., Lun. princes M.-G., c.1461-1465, 41).
 5 ...nous sommes mis en direpcion, captivité et mort, et en blapheme de toutes estranges nacions. (JUV. URS., Loquar, 1440, 374).
 6 Et ilec sans avoir chef ne homme de conduite, se fortifierent fort, et firent de grans blasphemes au roy, comme faire gibetz en ladicte ville et sur les murs, et y pendre croix blanches, monstrer leur cul et autres villenyes. (ROYE, Chron. scand., II, 1460-1483, 45).
 7 Nient mains, le frère Thomas continua tant et fist continuer ès cris et blasphèmes dessusdiz, que toutes les dames et damoiselles et autres femmes portans haulx atours, n'aloient plus à ses prédicacions, sinon en simple estat et descongneu. (MONSTRELET, Chron. D.-A., t.4, c.1444-1453, 303).
 8 Car à si grand princes et aultres nobles hommes, telles ou pareilles parolles sont moult doubtables et périlleuses à croire, tant pour l'yre Nostre Seigneur principalement, comme pour le blasphème qu'on en pourroit avoir des parlers du monde. (MONSTRELET, Chron. D.-A., t.4, c.1444-1453, 315).
DMF 2020Robert Martin
Fermer la fenêtre