C.N.R.S.
 
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BAUD
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13 exemples
 1 De cuer iray joiant et bault. (Mir. marq. Gaudine, 1350, 126).
 2 Quant ses resgars me vint enamourer, J'estoie liez, gais et jolis et baus. (MACH., L. dames, 1377, 110).
 3 Oez tous ! Plus ne soit celer ! De par monseigneur l'emperere, Qui m'envoye en place planiere Dire et crier par ceste ville Qui n'y ait ne femme ne fille Qui soit si baulde ne hardie, Sur peinne de perdre la vie, De conforter ne visiter Les prisonniers, ne ministrer Quelxconques bien n'alegement (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 136).
 4 A chief de piece le Cueur, qui plus estoit baulx que nulz des autres, s'avisa et entra en la maisonnete le premier, et ses deux compaignons entrerent aprés. (RENÉ D'ANJOU, Cuer am. espris W., 1457, 94).
 5 Prince, au surplus tes façons [de Venise] sont trop bauldes De nous inscripre et nommer loquebauldes, D'avoir au roy nostre bien exhibé, Dont par cela, nous sers de gringuenauldes, De gros blasons, de lourdes baguenauldes, Mais se Dieu plaist, tu viendras a jubé. (LA VIGNE, Libelle cinq villes B., 1509, 180).
 6 Ilz monstroyent bien par leurs ruades bauldes Qu'en France y a gens qui ont cueur et corps. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 215).
 7 Item, je donne a frere Baude [de l'ordre des Frères mendiants], Demourant en l'ostel des Carmes, Portant chierre hardie et baude, Une sallade et deux guisarmes, Que Detusca et ses gens d'armes Ne lui riblent sa caige vert ; Viel est : s'il ne se rent aux armes, C'est bien le deable de Vauvert. (VILLON, Test. R.H., 1461-1462, 99).
 8 CUIDER. (...) Prennez aujourd'uy une plume, Et demain deux qui acostument Ouquel est la peau eschauffee. Puis prennez en une riflee, A plain poin en pourrez tirer : Tant qu'il en pourra soupirer, Il ne vous en aymera que mieulx. PLAISANT FOLLIE. Dictes vous ? CUIDER. Je parle des vieulx Qui sont malicieux et caux. Mais s'i vient de ces sotereaux Qui s'y boutent a chere baude, Plumés les moy sans eaue chaude, Tant qu'i n'y demeure plumete : En ce point veulx je qu'on les mecte. Et s'i pleurent de la pippee, Faictes leurs ung ris de pompee, Vous les voirrés jouer a l'eure. (Pipée R., c.1470-1480, 187).
 9 ...g'i voi deux grans ribaus Qui semblent estre fors et baus Pour faire tost un cop cornu. (Mir. femme, 1368, 186).
 10 ...et s'esbatent et solacent, soit en dances ou autres esbatemens, gracieusement et sans lubrece, ne soyent baudes, saillans, ne effraiees en paroles, contenances, maintien (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 73).
 11 Et se decevroient trop les femmes de court s'en aucun païs en avoit de telle opinion qu'ilz cuidassent que plus leur apertenist a estre baudes et saillans que autres femmes. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 73).
 12 Meliadice, qui se faisoit nommer Ladiree, advise que le conte la regardoit si entierement si besse la chiere et les yeulx, comme bonne et saige, car nul temps ne alloit la teste levee ne n'estoit baude ne effrayee en quelque maniere. (Cleriadus Z., c.1440-1444, 317).
 13 Aussi celles [les bourgeoises] qui sont ridées, Et pales et descolorées, Fais les farder, quoy que je presche, Pour monstrer leur coleur plus fresche, Fais les habandonnées et bauldes, Si qu'elles soient toutes ribaudes. (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 7).
DMF 2020Robert Martin
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