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BAFFE, subst. fém. |
[T-L : bafe ; GD : baffe2 ; FEW I, 203a : *baff ; TLF : IV, 5a : baffe] |
"Gifle" |
Rem. Doc. 1435 (Douai, le dit Henney se troubla et courouchia au dit demandeur et lui donna une baffe) ds GD I, 550a. |
| - | Visage de baffe venu. "Tête à claques" (DI STEF.) : Visage de baffe venu, Confit en composte de vin, Menton rongneux et peu barbu, Et dessiré comme un coquin, Malade du mal saint Martin Et aussi ront q'un tonnellet ([CH. D'ORLÉANS, Ball. C., c.1415-1457, 145]). |
| Rem. Il semble aussi légitime de rapprocher baffe de l'idée de gourmandise et de goinfrerie (cf. FEW I, 203a). On pourrait traduire la locution par : "Visage déformé par la goinfrerie". Toute la ballade parle du goût du personnage pour l'alcool. |
DMF 2020 - Lexique complémentaire 2007 |
Pierre Cromer |
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