"Aubépine" : ...se aucun ottroye à un autre usage en son bois, excepté nommeement IIII ou V arbres portans fruit, c'est assavoir chesne, couldre, foul, aubepin, tillot, ceulx à qui l'usage est ottroyé pourront user en tous autres arbres, combien qu'il portoient fruit, excepté tant seulement les arbres dessus diz. (Cout. bourg. glosé P.M., c.1380-1400, 151). O Pilate, pourquoy n'avoies-tu pitie de l'innocent que tu avoyes fait si durement batre et tourmentez ! Pourquoy n'avoies-tu pitie de l'aspre coronne, des dures espines que en sa teste estoient aspreme[n]t fichees ! Dient aucuns que ceste coronne estoit d'espines d'aubepin, et pour ce Dieu lui a donne telle vertu que tempeste ne cherra ja sur cestui arbre (Vie J.-C. M.B., c.1429-1458, 87). Ma dame, seez vous cy soubz ce bel aubepin coronné, et serez nostre juge. (LA SALE, J.S., 1456, 280). Et après couscha et mist ledit enffant en la paille du lit où elle estoit couschée, et y demoura jusques au lendemain matin qu'elle le print et emporta et puis l'enterra soubz ung esbaupin (Doc. Poitou G., t.11, 1473, 344). Item, qu'en printemps nouvellet, Quant par boys ou champs passerés, Dès que orrez le rossignolet, Vos vigilles des mors dirés, Et que jamais ne dormirés Soubz aubespins ou esglantiers (Amant cord. M., 1490, 60).

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[Dans une compar. ; symbole de blancheur, appliqué au corps de la femme] : S'estes li plus cowars c'onkes beüst de vin, Ne de vostre proeche ne donroie .J. frelin, Quant vous tenés biauté, nobles corps enterin, Mireoir, medecine, dame de biau destin, Corps garni de biauté et blanche qu'aubespin, Coulouree que rose (Bât. Bouillon C., c.1350, 90).