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ATTENANCE, subst. fém. |
[T-L : atenance ; GD : atenance ; FEW XXV, 728b : attinere ; TLF : III, 835a : attenances] |
A. - | "Lien de parenté" : Jamais joie n'arai, né de bien recouveranche ; Car homme ne connois de la moie attenanche, Né qui point se vantast de mon corps faire aidance. ([Baud. Sebourc B., t.1, c.1350, 294]). ...Que li puisse merir l'amorouse habundance Qu'a moy ait demoustrés, car tout sans atenance M'ait norit ([Lion Bourges K.P.F., c.1350, 152]). |
B. - | "Entourage, proche (?)" : ...Et que puisse accomplir toute ma desirance : C'est de ravoir mon pere, c'est toute m'esperance. Je ne le puis ravoir par nesune atenance. (...) Mais Jhesus m'aidera, car j'ay en luy fïance. ([Tristan Nant. S., c.1350, 467]). |
| Rem. H. Lewicka, La Dér., 1960, 67. L'Éd. traduit par "espoir, pensée", sens enregistré par GD I, 469c. Mais cette signification, dont on ne voit pas d'où elle pourrait venir, ne semble convenir, pas plus qu'ici, à aucun des trois ex. cités par GD. Cf. la critique de P. Barbier, Fr. St. 1, 1947, 115-119. |
C. - | "Dépendance" : ...avec tous les droits, fonds, attenances, appartenances ou regardans à ladite ville (...) ...avec tous les droits, fonds, attenances et franchises ([WAUQUELIN, Chron. ducs Brabant R., t.2, c.1447, 773]). |
DMF 2020 - Lexique complémentaire 2007 |
Robert Martin |
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