C.N.R.S.
 
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ASTROLOGIE
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33 exemples
 1 Astrologie est scienche qui enchierque les mouvemens des corps celestres et si les monstre... (Compil. sc. étoiles C., a.1324, 56).
 2 Abraham, si com bien le sai Par Josephum qui le m'aprist (...) Ensegna les Egyptiens Dë astrologie à son tempz, Et apres par Ptholomee Astronomie amendee Et corrigiée fu si bien Qu'amender on n'i savoit rien. (GUILL. DIGULL., Pèler. J.-C. S., 1358, 115).
 3 En la science d'astrologie, qui est art de cognoistre les mouvemens des celestielz esperes et planetes, estoit tres souffisement fondez (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 34).
 4 Et Astrologie ensement Est nommee, et ceste en partie Naturelle est et convertie En supersticion trouvee. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 121).
 5 Le Clerc met plusieurs especes et manieres de divinacions et appreuve lez unes, come sont celles qui se font par Astrologie, en aucuns cas, et si repreuve lez aultres, come celles qui se font par Nygromancie, Geomancie et par samblables sciences deffendues. (Songe verg. S., t.1, 1378, 363).
 6 Derechief, Ysidore dist que Astrologie, laquelle, toutevoies, est la plus raysonnable entre lez Ars dyvinatives, quant a celle partie qui palle dez dyvinacions, si est reprouvee, et non mie seulement entre lez Docteurs de la foy crestienne, mez est aussi reprouvee entre lez Payens (Songe verg. S., t.1, 1378, 409).
 7 Encore, selon les drois de Nature qui ont leur commencement en la divine providence et l'instrument de leur ouvraige ou mouvement, en la lumiere et en l'influence des corps celestielz, nous demonstrent les maistres de tresinestimable science d'astrologie que ou livre des cieulx, qui en si large volume est escript de tant diverses empraintes et ymaiges, se peult cognoistre le cours et la duree des seigneuries et des citez, que les naturiens appellent periode, et que elles ont leurs maladies et leur mort comme les hommes en leur endroit. (CHART., Q. inv., 1422, 2).
 8 Le roy (...) voulut savoir que de luy l'enfant seroit, comme faire le pouoit, et comment gouverner on le devroit. Il manda les pronostiqueurs et sages philosophes en astrologie bien congnoissans. (Nouvelles inéd. L., p.1452, 8).
 9 ...fole chose, mauvaise, et perilleuse temporelment, est mettre son entente a vouloir savoir ou deviner les aventures et les fortunes avenir, ou les choses occultes, par astrologie, par gromance, par nigromance (ORESME, Divin. C., c.1366, 50).
 10 Si suis esmeu par humble courtoisie D'aler veiller en noble compaignye Dessus Oreb, l'exellente montaigne, Pour mieulx cognoistre par art d'astrologie, Et speculer en ma philosophie Pour en trouver la seure et vraye enseigne. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 225).
 11 Il se treuve aussi, par astrologie, que certain temps devant la nativité de Nostre dit Saulveur, s'estoit apparue une commecte qui se nomme Rosa, par laquelle estoit signiffiée ou monstrée la figuration de la nativité du plus grant et vertueux prophete et le plus juste qui jamais avoit esté (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 73 r°).
 12 Aucuns dient qu'il predist par astrologie plusieurs choses à Henry l'empereur VIIe de ce nom, de la destrucion d'aucune secte, c'est des Templiers, comme aucuns estiment. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 132 r°).
 13 Certes Barlaam n'estes mie, Mais Nachor, qui d'astrologie Estes dit maistre. (Mir. Barl. Josaph., c.1363, 287).
 14 ...duquel vous, monsr de Vienne, m'avez maintes foiz asseüré qu'il seroit roy, parlant par astrologie (COMM., III, 1495-1498, 34).
 15 Mez certes, lez jugemens dez estelles et d'Astrologie, quant est de cognoistre lez choses avenir, sont tres fors et perilieux, et teulx jugemens d'Astrologie si ont plusieurs deceüs et font encores, de jour en jour (Songe verg. S., t.1, 1378, 409).
 16 "...Jamais", dist la chambriere, "l'astronomien es jugemens d'astrologie touchans les choses a venir pour decevoir les seigneurs ne useroit de proposicions simples et cleres, mais tousjours d'equivoque..." (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 604).
 17 ...car se les jugemens d'astrologie fussent vrays, Abraham eust trop bien cognu par le cours des estoilles que Sarra sa femme par le roy d'Egypte lui devoit estre tollue (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 612).
 18 Don à Bertrand, du Daulphiné, et son moyne, le XXIIe d'aoust, la somme de cinquante florins, pour lui avoir apporté certains jugements d'astrologie (Comptes roi René A., t.3, 1478, 5-6).
 19 Cestui trouva par la science d'astrologie plusieurs choses occultes en terre et, entre icelles, ung livre fort antique, parlant de la science et jugemens de astrologie, lequel livre fut cause de le advertir de plusieurs secretz (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 41 r°).
 20 Dit aussi que les livres judiciaulx de astrologie qui estoient gardés ou palais et qui ne se bailloient à lire à chascun estoient pour lors : le livre de Alexandre, le livre de Estienne (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 79 v°).
 21 Et est verite, par especial d'astrologie judicative, et sicomme l'intencion de Tholomee en son Centiloge. (ORESME, Divin. C., c.1366, 86).
 22 Et ce tient expressement Julius Fermacus en son livre ou il comprent presque toute astrologie judicative de fortune. (ORESME, Divin. C., c.1366, 90).
 23 Qui fut mieulx enseigne (...) en astrologie et en toutes sciences des Egypciens que le grant duc Moyse, qui toutes les dictes sciences espreuva, et l'astrologie judicative comme detriment, erreur et grant folie il reputa. (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 612).
 24 Si comme prudence, qui a mestier de lonc temps et de moult d'experiences et aussi est il de pluseurs sciences, comme de astrologie, quant as mouvemenz et as jugements (ORESME, E.A.C., c.1370, 146).
 25 Cestui fist au moïen des ellections de astrologie et incredibles conquestes et fonda la grande cité que l'on dit Nysybin, de trois journées de long. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 17 v°).
 26 Cestui surnomé de Saint Branchier fut expert en la partie des ellections de astrologie pour bailler et eslire jours propres à guerroyer son ennemy ou à differer (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 142 r°).
 27 ...car tous les II. furent astrologiens et apliquerent astrologie au cultivement dez olives (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 70).
 28 Et quant a propos, il souffist supposer comme chose certaine par astrologie que aucunes planetes plus basses sont meues de moins de mouvemens que ne sont aucunes autres qui sont plus hautes. (ORESME, C.M., c.1377, 498).
 29 Ou .XXXIe. chapitre il prove encore que la terre est sperique par .IIII. raisons de astrologie. (ORESME, C.M., c.1377, 562).
 30 ...le ruysseau de Perspective, qui soult et respont a toutes lez difficultés dez choses visibles ; le ruysseau d'Astrologie, qui demonstre et enseigne le mouvement dez estelles et dez corps celestes (Songe verg. S., t.1, 1378, 335).
 31 "Declairees doncques", dist la chambriere Bonne Foy, "les deux parties de la science d'astrologie, l'une bonne et l'autre mauvaise, lesquelles deux parties sans declaracion par la vieille sont conprinse en cestui mot d'astronomie, duquel mot la vieille et ses disciples usent communement par equivocacion..." (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 609).
 32 Et ceste science a deux principaulx parties, l'une des mouvemens, laquelle est appellee communement des anciens astrologie, l'autre des jugemens qui s'en ensuit, et ceste aussy des anciens le plus communement est astronomie appellee. Maiz se elle est appellee en general astrologie ou astronomie, il ne peut ja chaloir. (EVR. CONTY, Harm. sphères H.P.-H., c.1400, 17).
 33 ...et toutefois à astrologie nul ne puit parvenir s'ançois n'est philosophe, geomettre et arismetien (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 18).
DMF 2020Hiltrud Gerner
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