I. -

Empl. trans.

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Assenser qqn (à qqn). "Indiquer à qqn où se trouve qqn" : Par mon ame, je ne sçaroye, Pour l'eure, le [Jésus] vous assensser Ne je ne sçaroie penser Qui le puet avoir retenu Est il point avec vous venu ? Nous tous esperions qu'il y fust. (GRÉBAN, Pass. J., c.1450, 126).

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Assenser qqn de qqc. "Donner à qqn des indications au sujet de qqc." : Amis, vueillez moy assenser De ce que je vous vueil enquerre. (Mir. Barl. Josaph., c.1363, 264). ...car plus certainement le pouoit assenser de sa queste (Percef. Compl. R., c.1450 [c.1340], 290).

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Faire assenser qqn vers/à qqn. "Orienter qqn vers qqn, renseigner au sujet de" : Aÿ ! dame, qu'avés a tel deul demener ? - Dame, dist Aiglentine, bien le sçay ou trouver, Cil enffes ou le roy m'a cy fait assenser, Sachés que c'est mes filz, ja il n'en fault doubter. (Tristan Nant. S., c.1350, 342).

II. -

Part. passé en empl. adj.

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"Avisé, sage" : L'omme est tout plus digne et plus saige, Et de trop plus haulte pensée, Et plus clere et plus assensée. (LE FÈVRE, Vieille C., a.1376, 214). Vous estes vous point appensé, Qui estes un homme assensé, Conment vous pourriez avenir A un plus grant estat venir (...) ? (Mir. st Lor., 1380, 138).

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"Ramené à la raison, calmé" : Ains ne fu ne sera si grans desloiautés Que, au quief de .IIJ. jours, ne soit cuers asensés. (Baud. Sebourc B., t.1, c.1350, 24).