A. -

"Appel, invitation" : Sire, doulce ta voix, douls tes enseignemens, Douls tes simples regars, douls tes appellemens, Doulces tes sainctes mains, douls tes chastïemens (Pleur ste âme B., c.1375-1425, 64). Vocatio (...) : appellemens ou invitemens (LE VER, Dict. M.E., c.1420-1440, 536).

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"Fait d'appeler qqn (à la foi)" : Et donc singnifia il sa voulenté au sainct homme Ambroise que il luy mandast lequel des saincts livres apartennoit mieulx a lire pour estre faiz plus convenable a la foy crestienne. Et il luy manda Ysaie le prophete pour ce que il est veu estre le plus convenable premier anunçant l'euvangile et de l'appellement des gens. (BATALLIER, Lég. dorée D.-L., 1476, 802). [Le mot est déjà ds VIGNAY (cf. GD I, 329a)]

Rem. MACHO, FARGET, Nouv. Test. en fr. c.1479-1480 (que Dieu vous doint esperit de sapience (...) affin que vous saches [l. sachés] quelle esperance de son appellement soit et quelles richesses de son heritaige) ds GD I, 329a.

B. -

"Désignation, dénomination" : Et Corineus la portion du regne qui estoit escheu a son loz par l'appellement de son nom appella Corineam et le peuple Corneisem, en ensuivant l'exemple de leur seigneur. (Percef. I, T., c.1450 [c.1340], 85).

C. -

"Accusation" : Et le counseil fuit sur ce point, De ceo ne vous menteray point, Q'ils firent li Prince mander Q'il venist sanz arestier Respondre en son plein parlement Encontre celle appellement. (HÉRAUT CHANDOS, Vie Prince Noir T., c.1385, 155).