Empl. trans. Amignoter qqn. "Caresser, choyer" : Hellas, s'on m'eust donné doctrine Lors que j'estoye en jeune eage, Chastyement et discipline, J'eusse evicté ce dur passaige ! Oy, ma mere fut peu sage De m'avoir tant amygnoté (LA VIGNE, S.M., 1496, 320).

Rem. Cf. aussi Isopet I B., c.1345, 279.

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P. anal. Amignoter [un animal]. "Apprivoiser, cajoler"

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Au passif : Laquelle [dame] sur son poign tenoit ung gent faulcon, lequel tant cherissoit que plus ne pouoit estre, et sembloit bien que fort amignoté estoit sondit gentil et mignonnet faulcon, car semblant ne faisoit de soy pour riens debatre n'estre effarouché de chose qu'il veist. (RENÉ D'ANJOU, Cuer am. espris W., 1457, 168).